Black out sur Twitter et Wikipedia, la page de l'encyclopédie en ligne dans sa version anglophone, affichait hier le message suivant : "Imagine a World Without Free Knowledge, For over a decade, we have spent millions of hours building the largest encyclopedia in human history. Right now,the U.S. Congress is considering legislation that could fatally damage the free and open Internet. For 24 hours, toraise awareness, we are blacking out Wikipedia."
Le black out protestait contre le danger que les deux propositions de lois pour combattre le piratage en ligne qui gênent surtout les dinosaures des entreprises cinématographiques et musicales incapables de faire évoluer leurs activités en tenant compte d'Internet. L'administration Obama a répondu aux deux pétitions populaires qui demandent leur retrait en prenant ses distances vis à vis de ces lois mais soulignant la nécessité de lutter contre le piratage en ligne : « Bien que nous pensons que le piratage en ligne en provenance de sites étrangers est un problème sérieux, qui requiert une réponse législative ferme, nous n'accorderons pas notre soutien à une loi qui réduirait la liberté d'expression, augmenterait les risques de cybersécurité et saperait les bases d'un Internet mondial, innovant et dynamique. » lire l'article sur 01net.
Le "guardian", quotidien britannique, a collé toute la journée d'hier, un jeune et courageux journaliste pour se substituer aux sites et répondre aux demandes formulées sur l'encyclopédie en ligne. A l'aide de ... l'encyclopédia universalis datant de 1989, le jeune homme s'y est collé du mieux qu'il a pu.
Qui a peur de l'espace ce liberté qu'offre Internet ?