La société Sia Conseil a publié un analyse de la mise en place du cadre réglementaire Bâle II dans les pays émergents. Ce billet présente également, sous la forme d’un synoptique, une prévision de la répartition entre les 3 approches (standard, fondation et avancée) par zone géographique. >> Lien ici.
Pour les établissements financiers, leur affiliation étant de plus en plus courante avec des banques basées dans des pays où les normes sont en vigueur, la mise en place de Bâle II est souvent une contrainte groupe. En effet, les maisons mères qui sont soumises à Bâle II doivent déployer ce dispositif dans l’ensemble de leurs filiales, ceci afin d’avoir une vision homogène des risques supportés. Pour les filiales locales, Bâle II permettra d’accroître à terme leur compétitivité en générant un ajustement de la tarification des produits en fonction des risques encourus et en améliorant l’ensemble de la politique d’octroi des crédits.
Pour rappel et comme le résume Wikipedia (lien ici):
Les normes Bâle II (le Nouvel Accord de Bâle) constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences en fonds propres. Ces directives ont été préparées depuis 1988 par le Comité de Bâle, ville de Suisse, sous l’égide de la « banque centrale des banques centrales » : la Banque des Règlements Internationaux et ont abouti à la publication de la Directive CRD.
Les normes de Bâle II devraient remplacer les normes mises en place par Bâle I et visent notamment à la mise en place du ratio McDonough destiné à remplacer le ratio Cooke qui date de 1988.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 02 juillet à 20:01
Salut à tous