On entend à nouveau des mots doux entre le Royaume-Uni et l'Argentine : décidément, ces pays émergents ont des attitudes déplaisantes. Bien sûr, il s'agit de rodomontades... Mais du coup, qui posent des questions au sujet de l'alliance FRUK.... Un petit scénario avec beaucoup de questions.
Et tout d'abord, à supposer que les Britanniques décident de rejouer les Falklands 83 :
- il est peu probable qu'ils en aient encore les moyens navals
- du coup, peuvent-ils faire appel à des moyens alliés ? le partenariat FR-UK pourrait-il jouer ?
- écartons les aspects diplomatiques (action en Amérique du sud, soutien des Américains, notre position en Guyane, la solidarité européenne) qui seraient déjà assez coton.
Supposons donc ça résolu, et qu'on envisage de s'engager en se souvenant que les Falkands portent aussi un nom français, Malouines. Comment s'engager ?
Poser la question n'est pas neutre : en effet, on se place trop souvent de ce côté de la Manche dans la posture de celui qui ne fait pas confiance à la volonté du partenaire de venir nous aider. Il y a là un cas (encore très théorique, restons sérieux) où nous pourrions avoir à y aller, même si ce n'est pas notre intérêt direct. Alors :
- un porte-avions ? des frappes aériennes de Rafale marine ?
- un BPC : soit en version porte-hélico (même question des règles d'engagement que le cas précédent) ou en structure de commandement, voire de débarquement à terre : de troupes anglaises? avec quel soutien ?
- un CJEF ? vraiment ?
- un appui indirect (munitions, surveillance, moyens spatiaux...) ?
- autre chose ? des idées ?
Ce genre de scénarios "absurdes" est décidément fécond pour réfléchir "à la place de l'autre".
J'attends bien sûr vos idées. Perfides ?
O. Kempf