Bien évidemment, l’investisseur astucieux s’assure de déployer ses liquidités de façon progressive dans le marché boursier, en vue d’améliorer son coût moyen par le biais de la grande volatilité qui prévaut actuellement sur les Bourses mondiales. Pour se faire, rien de mieux que de peaufiner sa propre stratégie d’investissement et de la rédiger, noir sur blanc, en toutes lettres, pour ensuite dresser une liste de surveillance de titres boursiers à considérer.
Parmi ceux-ci, le commun des mortels se doit de choisir des titres dits «défensifs», à moindre risque, au vu du secteur dans lequel ces mêmes entreprises oeuvrent et dominent.
L’idéal est de jeter son dévolu sur de grandes multinationales, dotées pour la plupart d’un bilan exemplaire, d’avantages compétitifs marqués et d’une capacité à réaliser des ventes annuelles sur tous les continents du monde. Parce que l’être humain aura toujours besoin de soins médicaux, de produits alimentaires et de services essentiels, ces entreprises sont moins susceptibles que les sociétés cycliques de subir une baisse marquée de leur chiffre d’affaire respectif advenant une récession ou une crise financière occasionnée par A, B, ou C, ou les trois conjugués, c’est selon.
Les titres défensifs font souvent référence à des franchises de qualité dotées d’une marque de commerce forte, dans des domaines tels que les services publics, les télécommunications et la consommation de base. En fait, ces titres «moins risqués» sont souvent associées à des entreprises qui dépendent peu du contexte économique pour tirer leur épingle du jeu et ce, peu importe les conditions économiques qui dictent l’actualité.
C’est ainsi que plusieurs titres du genre semblent avoir bien résisté aux dernières secousses boursières: Wal-Mart (WMT-N), Coca-Cola (KO-N), McDonald’s (MCD-N), Colgate-Palmolive (CL-N) et Unilever (UN-N) notamment.
Jeudi prochain, je vous propose mon top 5 des titres défensifs, adapté à ma propre sauce.
D’ici là, bonne Bourse!
DOMINIQUE LAMY
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