Beaucoup de personnes ne préparent pas leur succession, mais agir de son vivant permet de limiter les frais de succession ou d’éviter les querelles entre héritiers.
Le legs testamentaire :
Rédiger un testament est la solution la plus simple pour le partage de ses biens. Un testament est révocable et modifiable à tout moment, faites le enregistrer chez un notaire par prudence.
L’assurance vie :
Malgré une récente réforme, l’assurance vie reste attrayante. Au décès du souscripteur, le capital disponible n’entre pas dans la succession. Les bénéficiaires peuvent recevoir jusqu’à 152 500€ en franchise de droits pour les sommes placées avant l’âge de 70 ans et 30 500€ pour les primes versées après cet âge.
La donation :
Il s’agit de transmettre immédiatement une partie de son patrimoine dans un cadre fiscal avantageux. Depuis le 31/07/2011, chaque parent peut effectuer des dons familiaux exonérés à chacun de ses enfants jusqu’à ses 80 ans et non plus jusqu’à 65 ans. Chaque enfant peut recevoir jusqu’à 159 325 € (31 865€ par petit-enfant) tous les 10 ans sans avoir à payer de droits.
Vous profitez d’une exonération supplémentaire de 31 865€ pour les dons en argent consentis jusqu’à la veille de vos 80 ans. Attention : ces dons sont définitifs.
Les formules de transmission de son vivant sont multiples : un bien immobilier peut être donné en totalité ou partagé entre plusieurs enfants ou seulement en nue-propriété pour en conserver l’usufruit.
Un notaire peut être de bon conseil pour vous aider à y voir plus clair et à être généreux sans prendre de risques.