La guerre de la bière entre le Brésil et la FIFA

Publié le 19 janvier 2012 par Rene Lanouille

une bud pour la coupe du monde? Les conflits entre la FIFA et le gouvernement brésilien se multiplient dans le cadre de l’organisation de la coupe du monde de football 2014. L’alcool est banni des stades brésiliens et le ministre de la santé fait tout en sa possession pour que le parlement maintienne cette loi pendant la prochaine coupe du monde de foot dans deux ans. Mais la FIFA, par l’intermédiaire de son secrétaire général, Jérome Valcke, ne l’entend pas de cette oreille. En effet, la marque de bière américaine Budweiser est un sponsor de la FIFA et de la prochaine coupe du monde.

Ne pas pouvoir boire une Budweiser au Maracana, voilà qui est un comble ! Jerome Valcke est actuellement en visite au Brésil afin de faire pression sur le gouvernement brésilien et bannir cette loi qui handicape l’un de ses sponsors principaux et les supporters amoureux de la mousse. Lors d’une conférence de presse en présence des journalistes de Rio, Valcke a exprimé sa frustration : « les boissons alcoolisées font parties de la coupe du monde et il faut continuer en 2014. Je suis désolé si je donne l’impression d’être arrogant mais nous ne négocions pas sur ce sujet. C’est au parlement brésilien de s’adapter à la compétition. »

Mais le ministre de la santé brésilien, Alexandre Padilha, appelle à la poursuite du boycott des boissons alcoolisées dans les stades. Mr Valcke semble agacé par l’organisation brésilienne, ajoutant que les avancées sur la coupe du monde se font très lentement : « nous avons perdu beaucoup de temps et nous n’avons pas pu discuter avec les gens en charge de prendre les décisions. C’est la première fois que nous voyons çà, à discuter de détails avec un pays qui a remporté le droit d’organiser la compétition il y a plus de 4 ans. »
Valcke a visité les 12 stades de la compétition pendant sa visite au Brésil. IL s’est montré très critique sur la rapidité de la construction des stades et estime que les infrastructures ne sont pas à la hauteur d’une compétition comme la coupe du monde.

René Lanouille