Selon l’hebdomadaire colombien, « Semana », Rangel a fait office d’intermédiaire entre les FARC et le gouvernement vénézuélien entre 2005 et 2008, étant même un ami proche du leader des FARC. Des accusations jugées « calomnieuses » par Hugo Chavez qui estime qu’il n’y a aucune preuve concernant les liens entre son nouveau ministre de la défense et les FARC. « Nous faisons tout pour défendre la révolution, le socialisme, la terre bolivarienne et, bien sûr, notre ministre. Nous devons défendre le droit à la dignité, pas seulement celle d’un homme, mais de tous les vénézuéliens. »
Jusqu’à maintenant, le gouvernement colombien a décidé de ne pas réagir à la nomination de Rangel Silva, la ministre des affaires étrangères colombienne, Maria Angela Holguin, préférant parler en direct avec le gouvernement d’Hugo Chavez. Ces dernières années, les Etats-Unis et l’ancien président colombien Alvaro Uribe ont toujours prétendu que le Venezuela avait des liens privilégiés avec les guerilleros des FARC.
Juan Martin Soler