Circonvolutions du phytoplancton
Photographié par le satellite Envisat (ESA), le déploiement du phytoplancton dans l’Océan Atlantique austral, à environ 600 km des îles Falkland.
En plein “boom” avec l’arrivée de l’été, le phytoplancton profite des échanges marins pour s’enivrer de minéraux. L’invasion marine est propice à l’observation depuis l’espace, d’improbables motifs tel, ici, un 8 ou le symbole ∞ (infini).
En bout de chaine alimentaire, les phytoplanctons, très apprécies des grands mammifères marins comme la baleine, jouent un rôle très important dans l’absorption du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère. A l’heure où l’on apprend que l’immense fôret amazonienne pourrait devenir “émettrice de carbone” car en permanence amputée (une fois à terre ou brulés, les arbres rejettent dans l’atmosphère le CO2 qu’ils ont stocké), le phytoplancton, ressource marine majeure, pourrait en capter une part importante. Or malheureusement, l’excès de carbone qui s’engouffre dans les océans a tendance à les acidifier (lire “Acidification des océans : impact sur des organismes clés de la faune océanique”, CNRS, 7 septembre 2009) et, par conséquent, à nuire à plusieurs organismes vivants dans ce milieu. Les chercheurs prêtent une attention particulière au développement et l’évolution de ces milliards de micro-organismes et leur relation avec le changement climatique.
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Via ESA/Envisat.