La crise des finances publiques a ceci de bon que les dirigeants politiques ne peuvent plus augmenter les dépenses tous les matins et le faire insolemment.
Tandis que François Hollande veut créer des emplois dans l’Education, en «redéployant», Nicolas Sarkozy est prêt à dépenser 450 millions d’euros, pour financer des mesures «pour l’emploi», en redéployant les crédits budgétaires.
(Tiens, tiens ! C’est donc qu’on pouvait faire des économies ?!…)
Cette soudaine modération dépensière est à mettre au crédit de «la crise». Trois mesures issues de ce sommet (rebaptisé «sur la crise» à la dernière minute) sont à double tranchant.
- On augmente les effectifs de Pôle emploi. Pourquoi pas une stimulante concurrence privée à ce petit monstre public ?
- On va exonérer de charges pendant 3 mois de nouvelles embauches dans les très petites entreprises (TPE). Bonjour les effets d’aubaine !
- On va libéraliser un peu les conditions du chômage partiel. Mais les dossiers continueront à passer par une autorisation de la très redoutable Inspection du travail…
La question de fond est : comment créer des emplois quand les perspectives économiques sont à la récession? Réponse : desserrer tous les blocages à la croissance.
Or je ne vois pas qu’aucun de ces blocages ait été levé hier matin.
Alain Dumait,directeur de la publication du Cri du Contribuable.
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