“La dégradation, ce n’est pas la gauche de demain, c’est la droite d’aujourd’hui”. Il a donné quatre grandes explications à cette dégradation :
- La situation objective de déficit et d’endettement du pays. Depuis 2007, la dette a augmenté de plus de 600 milliards d’euros, alors que l’augmentation de la dette avait connu un coup d’arrêt sous le gouvernement de Lionel Jospin ;
- La faiblesse de la croissance ;
- Les carences européennes ;
- Les mécanismes de spéculation du système financier et bancaire.
Pour chacune de ces explications, on constate une imprévision et une responsabilité lourde du gouvernement. Elles ont conduit à cette dégradation Sarkozy qui risque d’avoir pour effet une baisse de la croissance, une augmentation de prix et des taxes ainsi qu’une baisse des investissements.
Face à cette situation, comment réagir ? Le gouvernement répond qu’il ne faut rien faire, tout en proposant une hausse de la TVA qui, si elle était décidée, risquerait d’aggraver le ralentissement de la croissance et donc la situation budgétaire
La stratégie à mener est celle proposée par François Hollande :
- redressement productif afin de relancer la croissance, à travers le pacte productif ;
- sérieux budgétaire avec un retour à l’équilibre avant la fin du quinquennat ;
- justice fiscale, indispensable pour que l’effort soit couronné de succès ;
- réorientation européenne avec la création d’eurobonds et un renforcement du rôle de la BCE.