True North
Saison 1, Episode 9 sur 22
Diffusion vo: ABC – 15 janvier 2012
Emma est amenée à s’occuper de deux enfants sans foyer tandis que le monde des contes nous révèle l’histoire d’Hansel et Gretel.
Nous voici donc partis sur Hansel et Gretel, conte des frère Grimm, que je n’ai jamais spécialement aimé, trouvant l’ensemble assez débile, même quand j’étais petit. Peut-être parce que je n’ai jamais été fan de pain d’épice ? Qui sait. En tout cas, cet épisode tord un peu le conte pour l’adapter aux besoins de l’intrigue de la méchante reine. Et il lit l’intrigue à ce qui se déroule à Storybrooke ce qui est déjà un bon point.
Par contre, l’épisode cherche trop à forcer le sentimentalisme chez le téléspectateur avec l’insistance lourd sur le parallèle entre l’abandon des jumeaux et celui qu’a du faire Emma. Il ressort de l’ensemble de l’intrigue que Emma agit par culpabilité envers son geste passé d’abandon et non par simple humanité basique: on ne laisse pas trainer des enfants seuls dans la rue. A croire que si elle n’avait jamais abandonné Henry, elle aurait laissé les enfants à leur sort.Mais bon, au moins, l’ensemble se tient à peu près logiquement entre tous les personnages impliqués à Storybrooke. C’est peu passionant, ça manque de Ruby mais ça se suit assez logiquement. J’ai juste tiqué sur la fin avec le père qui ne voulait rien entendre et qui les accepte dans sa vie après les avoir vu. C’est un peu exagéré quand même.
Du coté du monde des contes de fées, l’histoire reste assez proche de l’histoire originale: les enfants sont perdus en forêt, ils finissent chez la sorcière aveugle, l’enferment dans le four et se casse avec le trésor. On a juste des adaptations pour méler la méchante reine et ses pantalons de cuir moulants de chaudasse. Cela reste efficace mais là encore, ce n’est pas hyper passionant non plus.
Non, le meilleur de l’épisode se trouve dans les détails livrés par cet épisode comme le fait que Blanche Neige est enfin avec les 7 nains. Je n’ose imaginer ce qu’ils font pour s’occuper le soir dans leur cabane. Une belle petit sal … sous ses airs de sainte nitouche. On a aussi l’acquisition de la pomme, ZE Pomme, elle aussi élevé sur un pommier à Tchernobyl tant le rouge est trop fluo pour être honnête et non radioactif. On a aussi le coup de la layette de Emma sniffée par Mary Margaret. Ca serait mieux pour déclencher ses souvenirs que rouler une pelle à sa fille. J’ai aussi apprécié de revoir Nicholas Lea et Emma Caufield même si ils sont honteusement sous utilisés. j’aurais bien aimé voir des interactions entre la sorcière et la méchante reine. Ca avait donné des bonnes choses avec l’autre en début de saison. J’ai presque envie de voir un club des méchantes de contes qui se réuniraient tous les mercredis ^^
On appréciera aussi l’hypocrisie du superbe discours sur l’honnêteté de Emma lors de son élection à l’épisode précédent et son mensonge honteux avec Henry au sujet de son père. Ca va forcément lui retomber dessus et au plus mauvais moment. J’espère que cela arrivera vite parce que je sens que ça sera un truc bien nul avec Henry qui fera la tête pendant un épisode.
Je ne parlerais pas du mystérieux motard qui arrive dans la ville. J’y reviendrais quand il sera plus développé. Mais je penche bien pour une version d’Emma maléfique qui aurait été attiré par les changements provoqués par les actions d’Emma. Manquerait plus que ça soit son jumeau maléfique créé par la méchante reine …
Enfin, on a encore droit à un clin d’oeil Lostien. Là, il faut être plus connaisseur puisque Henry lit Ultimate Wolverine vs Hulk, le numéro 3 d’une mini série en 6 épisodes, écrite par Damon Lindelof, l’un des papas de Lost, et dessinée par Leinil Francis Yu. A la fin de ce troisième épisode, on a droit à la première apparition de Ultimate Miss Hulk ^^. C’est une mini série très sympa, qui prouve que Lindelof sait écrire de bonnes choses quand il veut. Elle est disponible en français, dans le numéro Ultimates Hors série 9 publié par Panini en octobre 2009 (trouvable en occasion assez facilement).
Bref, 6/10
L’épisode n’est pas ennuyeux mais pas passionant non plus. Il se laisse regarder mais il verse trop dans le sentimentalisme facile.