Nicolas Sarkozy vient d’annoncer qu’il dégage 430 millions d’euros pour sauver l’emploi …..
Une part ira à la création de 1000 emplois en CDD à …Pôle-Emploi (39 millions), une autre au financement de la formation de chômeurs longue durée (150 millions), une troisième à la remise en service du dispositif « zéros charges » pour les jeunes de moins de 18 ans dans les TPE (100 millions), une dernière au développement de l’activité partielle (140 millions).
Toutes ces mesures ont un goût de déjà vu et, à part le soutien à l’activité partielle qui peut permettre à des entreprises de passer un mauvais cap, elles ont toutes fait preuve de leur inefficacité.
Une fois encore la politique du chiffre va obliger dans les semaines qui viennent les salariés de pôle emploi et les chômeurs victimes de ce programme à vocation avant tout électorale, à mettre en place des projets de formation bricolés dans l’urgence, sans aucune perspective d’emploi réel.
Du coté des TPE, les décisions d’embauche continueront à se faire en fonction des perspectives de l’entreprise. L’aide au moins de 26 constituera une aubaine pour ceux des responsables de ces TPE qui prendront le temps de remplir les formulaires nécessaires, mais en aucun cas cette mesure incitera à des embauches non prévues.
Le pompon à l’embauche des 1000 CDD à Pôles-Emploi, il est vrai qu’après avoir amené le pays à 12% de chômeurs, il fallait bien réagir.
Où sont les questions du soutien à la structure financière des PME ? Celles de la reprise de ces dizaines de milliers de PME dont les dirigeants vont partir à la retraite très prochainement ?
Où est la stratégie industrielle de la France ?
Alors que Nicolas Sarkozy s’affiche comme celui qui ne tient pas compte des agence de notation et des marchés financiers, où sont les propositions pour financer la dette de la France sans passer par le marché ? Où sont celles pour réduire la dette existante en revoyant le montant des intérêts ?
Nulle-part …. fin du « sommet de crise »
Publié sur LaDette2012.fr