Crédits Alexandra Utzmann
Aprés mes 2 précédents billets ou je commençais par vous présenter les Carbon Kevlar ainsi que le clip de Coco Shaker voici l’Interview. Les gars ont acceptés de répondre à quelques questions, qu’ils en soient ici remerciés.
C’est pas tout ça mais j’ai été un des premiers à en parler sur la toile puisque dés le 30 septembre je vous faisais part de ma « découverte ». J’aime vraiment beaucoup leur boulot et je pense que nous ne sommes pas près de les oublier… Je pense que le meilleur reste à venir!!
Alors voilà j’ai voulu en savoir un peu plus, j’ai pris ma plume et voici une petite interview à la cool!
Pourriez-vous, vous présenter en quelques mots?
C’est assez compliqué de se présenter comme ça, mais présentons le groupe ! (rires) Carbon Kevlar c’est un délire entre potes qui a bien tourné, surtout grâce à bref. On faisait nos études ensemble, on avait envie de « faire » de la musique, ça a commencé par des DJ set à 4 mains, puis ca a évolué vers la prod, sans trop qu’on s’en rende compte. On a toujours fait ça pour nous amuser, et Kyan (le créateur de Bref NDLR) est passé par là.
Je vous ai découvert grâce à la série Bref tout à fait par hasard sur Facebook. Je voulais trouver quelles étaient les musiques utilisées et je vous ai trouvé! Comment s’est passé la rencontre avec Kyan Khojandi et la prod de Bref?
Jonathane : En fait, Kyan est un ami d’enfance, on se connait depuis l’époque du collège à Reims. J’ai toujours vu Kyan en train de filmer ses délires, et on s’était dit qu’un jour il faudrait collaborer sur un projet ensemble (à l’époque j’étais guitariste dans un groupe de néo métal : Deï-Ko). Ensuite je suis allé à Paris pour finir mes études, Kyan y était déjà depuis quelques années, et un jour il est venu avec une idée : deux semaines plus tard il tournait le premier épisode de la saga dans mon appartement, qui nous sert aussi de « home studio ».
Votre EP Bulletproof est sortit il y a quelques jours. Bon l’EP c’est bien perso, je l’écoute en boucle mais bon à quand un album?
Hadrien : On y pense, c’est certain que c’est l’étape suivante, après l’EP, un album. Mais on veut vraiment pouvoir le travailler en profondeur. Il y a déjà d’autres sorties de prévues pour bientôt, l’EP sort en CD, puis nous allons très certainement sortir un EP de remixes. Je crois qu’on a d’abord besoin de terminer tout ce qu’on a commencé avant de décider de se mettre sérieusement sur un tel projet.
Jonathane : Et puis nous avons aussi beaucoup de travail avec bref, en plus des dates lorsqu’on va jouer, en France ou en Europe, on manque de temps ! Mais évidemment c’est notre prochain but, et même si on veut prendre notre temps, je pense qu’il arrivera bien avant qu’on ne le pense. (rires)
Crédits Alexandra Utzmann
Bon, vous écouter c’est bien, mais vous voir ça doit être pas mal non plus. Je n’ai pas encore cette chance mais je sais que voir des artistes en live c’est mieux. Donc.. à quand des dates?
Hadrien : On est en pleine période de booking, visiblement, c’est le moment surtout où les chefs de bureaux d’étudiants « bookent » leurs DJ pour les soirées de fin d’année ou de gala. On est demandés un peu partout en France, et aussi en Europe. Ca nous fait vraiment plaisir et nous sommes très excités d’aller voir le public et de concrétiser tout ce travail en direct avec lui. Mais pour le prochain set, ce sera au Scop Club à Paris, le 20 janvier, pour la « Poney Part 03 ».
Parlons un peu plus artistique, comment composez-vous et sur quoi composez-vous? Pour les passionnés de matos c’est quoi votre secret? ))
Jonathane : Techniquement nous travaillons pour le moment avec une liste de matériel très épurée ! (rires) On travaille sur Ableton Live, on a quelques claviers aussi. Rien de très impressionnant, mais forcément depuis que ça s’est un petit peu accéléré, on a envie de toucher a plein de machines dont on ignorait totalement l’existence et l’utilité. Ensuite tout est une question de synergie entre nous…
Hadrien : … Oui c’est surtout l’interaction qu’il y a entre nous. Je pense que nous travaillons avec le même matériel que tous ceux qui ont envie de faire de la musique électronique. Il n’y a pas une note ou un effet qui ne soit pas validé par nous deux. C’est notre règle, il faut que tout nous plaise, à nous deux. Et je crois que c’est la seule règle que nous ayons.
Je retrouve en vous écoutant le même plaisir que lorsque j’avais découvert Justice. C’est quoi votre univers?
Hadrien : Oulah Justice carrément ! Et bien merci, c’est plus qu’un compliment. Notre univers se définit beaucoup par des films cultes dont on se récite les répliques en permanence, mais au niveau de la musique nous avons justement des gouts communs mais avec de parcours différents. J’ai écouté bcp de classique grâce à ma mère et ensuite j’ai écouté beaucoup de hip hop, de rap, puis du rock. La musique électronique est arrivée tard, avec Prodigy, ensuite il y a eu les Daft Punk, Soulwax et bien sur Justice. Ce sont tous ces artistes qui nous ont donné envie de créer. Se faire comparer à eux est un honneur, même si on sait qu’ils sont loin devant nous !
Jonathane : Nos influences sont multiples, par exemple pour les basses, on aime bien utiliser des sonorités rock voire metal. On sent qu’on fait partie de cette génération de musique hybride qui permet de créer des univers très variés. Et c’est ça qui est génial, on a l’impression de pouvoir faire se rencontrer des influences multiples. Quand j’étais gosse j’ai écouté de la dance, du punk, du metal, mes parents adoraient les Pink Floyd, entre autres. On s’est nourri de tout ça et on est très heureux de pouvoir faire découvrir l’un à l’autre des morceaux plus vieux que nous et qu’on avait jamais entendu. Et pour parler du présent, on est très impatients de voir l’évolution des courants underground qui prennent de l’ampleur, comme la dubstep ou la dirty dutch.
Leur EP Bulletproof est dispo sur itunes. http://bit.ly/uUVxMR