Mais pour Jacques Santini, la situation de Laurent Blanc n’est pas la même que celle qu’il a connu : « Avec Le Graët, c’est clair, contrairement à ce que j’ai vécu en 2004. J’avais vraiment envie de continuer mais je ressentais des oppositions. Si, dans mon contrat, il avait été mentionné que mon avenir serait évoqué après l’Euro 2004, j’aurais attendu, mais cela n’a pas été le cas » explique-t-il dans les colonnes d’Aujourd’hui en France.
« Seuls les résultats comptent. Laurent ne veut pas avoir les poings liés aux performances à l’Euro. Il préfère anticiper. Comme on sait qu’il est très attaché à son staff, il souhaite peut-être aussi que ses adjoints sachent à quoi s’en tenir. Je ne pense pas que cette situation polluera les Bleus. Si Laurent s’en va, on ne repartira pas de zéro » a-t-il ajouté.