Voila une semaine que le dernier bijou issu des studios Ghibli, a pointé son nez dans nos salles françaises ! Après Les contes de Terremer sorti en 2006, Gorō Miyazaki continue de marcher sur les traces de son papa, Hayao Miyazaki. Si père et fils ne s’entendent pas forcément très bien, il faudra noter que le paternel est aux commandes du scénario.
Sans trop spoiler sur l’histoire, La colline aux coquelicots traite de multiples sujets, tels que l’amour (entre les deux personnages centraux), ou bien la sauvegarde d’un patrimoine historique (le quartier Latin)…
Umi est une jeune lycéene, vivant dans une belle bâtisse, dominant le port de Yokohama, depuis la colline. Tout les matins depuis son enfance, elle hisse deux pavillons, en signe au navires à proximité du port. Mais l’élément central de l’intrigue se déclenche quand la jeune fille découvre sur le journal du lycée, un message, une déclaration en somme, lui étant adressé. Cela viendrait d’un certain Shun, qui était récemment arrivé dans la ville de Yokohama. Cependant, trop de mystères entourent ces deux adolescents, certains points communs dus à leur naissance nous poussent à se poser des questions, malgré leur amitié, qui se transforme vite en amour…
Les événements se déroulant dans les années 60, c’est un plaisir pour les yeux, en particulier le quartier latin, bâtisse qui fourmille de détails et extrêmement soignée, la rendant vivante, c’est un peu le troisième personnage central de l’histoire. Quand aux protagonistes, ils révèlent tous une personnalité attachante et ont leur rôles bien définis sans parasiter l’histoire.
La Colline aux coquelicots est une histoire simple mais jolie, et quelque peu plus mature que les autres œuvres des Ghibli, ce deuxième long métrage de Gorō Miyazaki, saura cependant séduire plus ou moins tout les publics, même si les plus jeunes risquent de ne pas saisir tout le sens des choses…
Pas de contenu relatif.