Le retrait américain d’Irak à la fin du mois de décembre 2011 a radicalement changé la donne dans la région la plus fragile et la plus stratégique du monde : le Golfe. Arabique pour les uns, persique pour les autres, il est pour l’ensemble de l’économie mondiale assoiffée de pétrole une véritable veine jugulaire. Les Etats-Unis et leurs alliés, notamment l’Arabie Saoudite, le Qatar et Bahreïn, y sont engagés depuis plus de trente ans dans un périlleux bras de fer avec la République islamique d’Iran. Les mois qui viennent seront décisifs, et les risques sont réels que cette confrontation de basse intensité ne se transforme en un véritable conflit, comme aux pires moments de la guerre entre l’Irak et l’Iran.
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