Après avoir déclaré le mois dernier que «la corruption en Tunisie est un phénomène marginal» (ici), Béchir Tekkari, le ministre tunisien de la Justice et des Droits de l’Homme nous pond une autre bonne. En marge de sa participation aux travaux de la 7ème session du Conseil des droits de l’Homme, M. Tekkari a souligné que «les efforts constants déployés par la Tunisie et les réalisations successives qu’elle a accomplies sur la voie de la protection des droits de l’Homme et de leur promotion vont de pair avec les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (ici) ».
Le pire est que Doru Costea, président du Conseil des droits de l’Homme, a salué vivement le rôle constructif que la Tunisie ne cesse de jouer au sein du Conseil afin de promouvoir et de consolider le dispositif des droits de l’Homme (ici).
Mais alors de quoi se plaint-on? Les opposants tunisiens ne sont sans doute qu'une bande d'ingrats et d'affabulateurs.