L'agité minuscule qui adore la corrida a entendu les couinements de la racaille des talus, visiblement hors d'elle depuis que le Conseil d'Etat a annulé un arrêté ministériel fixant la date de fermeture de la chasse des oies au 10 février.
Le chef de l'Etat a ainsi, dans un propos à la syntaxe très approximative comme à son habitude (à croire que c'est un viandard qui rédige ses discours) critiqué sans barguiner une décision de justice, décision qui, elle même, s'appuie sur une directive européenne. Le respect des institutions, Sarkozy est pour quand ça l'arrange.
En tout cas, ça pue pour les chasseurs : en être réduits à solliciter le soutien du pire président de la Vème république, alors que tout laisse penser qu'il ne sera même pas au second tour de la présidentielle, c'est mauvais signe.
Et les adeptes de la ruralité simple et authentique qui reçoivent l'appui de l'ami des ultra riches, ça fait classe !
Voici ce qu'a balancé, mardi 17 janvier à Pamiers (Ariège), le représentant de la bande du Fouquet's :
"Il y a des décisions récentes qui ont été prises par le Conseil d'Etat qui sont vécues par une partie de nos compatriotes comme vraiment un souci non pas de résoudre un problème, mais de les empêcher de profiter de ce qu'on pourrait appeler un petit bonheur ".
"J'ai entendu ce message, je recevrai d'ailleurs les associations de chasseurs sur ce sujet-là."