Dans 2012 il y a le 12 si chère aux superstitions.
Stanley Kubrick est mort il y a déjà 12 ans.
Dans toute sa carrière il n'aura réalisé que 12 long métrages. (le tout premier étant retiré/supprimé par l'auteur)
Il y a 12 mois dans une année.
Faites-vous plaisir et si vous ne le connaissez pas, découvrez-le.
Si vous le connaissiez déjà, RE-découvrez-le.
Il y a tant à savourer dans ses films. Dans son oeuvre. Dans la vision de son impressionant parcours visuel, à mon humble avis sans faille. C'est le Ken Dryden* du cinéma. Un grand artiste inoubliable et immortel.
(les # sont l'ordre dans lesquels il les as tournés et non un ordre affectif)
Janvier:
Paths of Glory. 1957. Avec Kirk Douglas, Adolphe Menjou et George Macready. Lorsqu'un peloton de soldats refuse de foncer dans un combat perdu d'avance durant la Première Grande Guerre, on choisit de sélectionner trois soldats au hasard pour en faire des exemples. Cynisme calculé. Scènes de combat hallucinantes. Récit captivant d'une brutale ironie. Personnages extrèmement bien dessinés sous la plume de Kubrick, Calder Willingham et Jim Thompson et bien campés par les principaux protagonistes. Réalisation splendide. Le film préféré de Kirk Douglas dans sa longue filmographie. Film #3 de SK
Bon, je n'ai pas commencé par le plus joyeux des films alors pour le mois le plus court, le mois le plus froid, je vous offre de quoi rigoler, un film toujours d'actualité: Dr.Strangelove. 1963. Avec Peter Sellers (en trois incarnations), George C.Scott et Sterling Hayden. Un officier Étatsunien ordonne une attaque nucléaire sur la Russie. Féroce satire de la guerre froide alors en cours. Sellers à son meilleur. La séquence au téléphone avec son homologue Russe est un classique. Le pouvoir militaire y est traité avec un humour noir désopilant. Incontournable de son oeuvre et rare comédie. Film #6 de SK
Mars:
Avril:
Mai:
Juin:
Juillet:
Août:
Septembre:
Octobre:
Novembre:
Il faut finir par la fin. Le dernier film de Kurbrick est aussi son plus tordu. Son plus sexuel en tout cas. Quoi de mieux que le temps des fêtes pour se coller sur son amour?: Eyes Wide Shut. 1999. Avec Tom Cruise, Nicole Kidman et Sidney Pollack. Une femme fait la confession d'avoir eu une sévère et intense attirance envers d'autres hommes à son mari le lançant dans un déséquilibre total où les sociétés secrètes lui ouvrent ses portes. Film où les glissements se trouvent partout. Adaptation libre d'un écrit de l'incroyable Arthur Schnitzler daté de 1926. Érotique. Intense. Raffiné. Mystérieux. Gothique. Musical. Magique. Kubrick ne survit pas à la vie en salle de son film. Le couple Cruise/Kidman non plus. La dernière ligne de ce film à elle seule est un bijou. Si je me rappelle bien ça va comme suit:
Lui: "At the end of it all, there is just one thing left to do"
Elle: "Your' re right, let's fuck"
GÉNÉRIQUE.
La carrière de Kubrick qui se termine sur un grand rire.
Lui qui nous en avait fait voir de toutes les couleurs, même en noir et blanc.
J'aurais dû vous le proposer plus tôt, nous sommes tard en janvier.
Mais si vous aimez le ciné, je vous propose une année Stanley.
Rien à voir avec le hockey.
Un film par mois et vous l'aurez 100% exploré.
Pas compliqué.
J'espère que comme moi, vous l'aimerez.
Tiens je crois que je vais m'imposer ce régime moi aussi...par pur plaisir
*Ken Dryden a eu une carrière de 8 saisons dans la LNH et a gagné 6 coupes Stanley. Difficile de faire mieux.