J'avoue, malgré la faible fréquence des accidents, que j'ai toujours eu peur sur ces énormes navires. Les seules fois où j'ai dû me faire une raison, ce fut pour me rendre en Corse ou en Grande-Bretagne... J'ai une autre phobie, tout aussi ridicule : les téléphériques, mais curieusement, je n'ai pas du tout peur en avion !
Alors aujourd'hui, j'ai une pensée horrifiée envers toutes ces personnes qui ont passé les plus affreuses heures de leur vie à attendre l'évacuation très problématique du navire, lui aussi déchiré sous la ligne de flottaison, comme le Titanic. A croire que l'on a rien appris en un siècle, qu'il y a toujours des dingues à qui une entreprise fait confiance et qui ne sont pas - et c'est peu de le dire - à la hauteur de leurs responsabilités.
Parce que la compagnie a beau jeu aujourd'hui de tout mettre sur le dos du commandant, qui a eu un comportement aberrant. Mais on va finir par tout savoir, et en particulier que l'exercice consistant à "saluer" les habitants d'une île, le plus près possible, toutes lumières allumées, semble bien ressortir du rituel, bien connu de la compagnie. Le Costa Concordia est échoué à moins de cinquante mètres du rivage rocheux, puisqu'il a basculé. Mais tout de même, cela signifie que cette énorme ville flottante de 5000 habitants posée en équilibre sur la mer devait s'approcher à moins de 100 mètres dans une zone nécessairement bousculée, passer entre des récifs ...J'hallucine ...
Quel gâchis !