Les sondages n’engageraient-ils que ceux qui y croient ?
Celui de BVA réalisé pour le compte de l’Express, Orange et France Inter pour l’observatoire de la politique nationale publié aujourd’hui nous propose les enseignements suivants :
Voici les principaux enseignements de ce sondage :
- Nicolas Sarkozy replonge dans l’impopularité : plus des deux-tiers des Français (67%) ont une mauvaise opinion de lui en tant que Président.
- Cote d’influence : Bayrou s’envole et devance Hollande en tête du palmarès. Si les principales figures de l’opposition ont le vent en poupe, les champions de la droite s’effondrent.
- Questions d’actualité : six Français sur dix souhaitent et anticipent la victoire de Hollande sur Sarkozy.
- Le candidat PS devrait tout de même se méfier du premier tour : Jean-Luc Mélenchon dispose d’un fort potentiel de vote, un quart des Français (23%) envisageant de voter pour lui.
Si le centriste comme le leader du Front de gauche parvenaient à progresser encore, ils pourraient très bien éroder dangereusement le score de premier tour du candidat socialiste.
Un extrait :
3- Questions d’actualité : six Français sur dix souhaitent et anticipent la victoire de Hollande sur Sarkozy. Le candidat PS devrait tout de même se méfier du premier tour : Jean-Luc Mélenchon dispose d’un fort potentiel de vote, un quart des Français (23%) envisageant de voter pour lui.
Malgré la baisse importante de Hollande dans les intentions de vote de janvier (-7 points au premier tour entre le 5 décembre et le 10 janvier), le candidat socialiste reste plus que jamais le Président souhaité et surtout anticipé par six Français sur dix acceptant de faire un choix entre l’un et l’autre. Bien qu’étant « obligés » de choisir, 8% des interviewés ne se prononcent pas sur le souhait et 11% sur le pronostic.
Le danger pour le favori, Hollande, réside sans doute davantage dans le risque d’érosion de ses voix au premier tour entre un Bayrou sur sa droite – en très forte hausse en termes de cote d’influence – et un Mélenchon sur sa gauche, à la fois lui aussi très apprécié à gauche (+10 points sur sa cote d’influence avec 48%) et disposant d’un potentiel de vote bien supérieur aux 8% d’intentions de vote dont il est pour le moment crédité dans les sondages.
En effet, près d’un quart des Français (23%) envisagerait de voter pour lui, 7% en étant certains (soit, presque son score d’intentions de vote actuel) et 16% déclarant pouvoir « probablement » le faire.
Si le centriste comme le leader du Front de gauche parvenaient à progresser encore, ils pourraient très bien éroder dangereusement le score de premier tour du candidat socialiste.
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