Je ne t’apprends rien, cher ami, cher lecteur, en te disant que Pauillac se situe dans le Médoc, haut lieu “qui se la pète” en matière de pinard à très cher la bouteille (ou pas). Ou alors, cher ami, cher lecteur, c’est que tu vis dans une grotte.
Soyons francs, à part traverser des kilomètres et des kilomètres de vignes, avant d’arriver à Pauillac, on ne voit rien. Et même une fois à bon port, c’est une bouteille qui accueille le marin et le passant, c’est dire à quel point le vin tient de la monomanie :
Donc que faire en ce lieu quand on n’a pas l’envie pinardière, parce-que vivre à Bordeaux n’est pas synonyme de dégustations quotidiennes ni de pochtronage systématique. On peut juste avoir envie de prendre l’air sur les bords de l’estuaire, ça change de la mer. Et ce jour-là, c’était samedi dernier, nous cherchions le soleil qui, le bougre, s’était réfugié au nord du 45e parallèle. D’où Pauillac, où une mouette posa pour la photo, histoire de nous souhaiter la bienvenue :
Les quais, classiques mais pas bien longs, font ressembler Pauillac à toutes les petites villes de l’estuaire de la Gironde :
Mais en marchant assez longtemps, parfois au bord de la route, nous arrivons à distinguer, derrière les hautes herbes, un bateau qui apporte ici-même les morceaux d’A380 afin de les décharger sur les barges afin qu’ils poursuivent leur route vers Toulouse, lieu du montage final :