Ils nous critiquent parce que nous mangeons des frogs
Nous nous rions d’eux à cause de leur éternel fog
C’est kif-kif bourricot, nous sommes égaux.
Les grenouilles de bénitier elles même battent des cils
Devant quelques cuisses accompagnées d’ail et de persil
C’est un délice pour le palais, nous sommes gourmets.
Et que dire du brouillard anglais si ce n’est qu’il est mystère
Tout comme leur humour, leurs contes et leurs atmosphères
C’est un mirage à couper au couteau, un amas joli de cristaux.
Une grenouille, un jour, se perdit dans la fumée de la mer
Elle grimpa aussitôt prédire la météo sur l’échelle des repères
C’est un instinct bien malin qui nous est cher autant que sa chair.
Brouillard dissipé… subtil polisson qui nous mène à tâtons
Vers des lieux secrets où les amants vivent leur passion
C’est aveuglément délicieux en ces lieux de faire des vœux.
Quand le brouillard se transforme en brume et réveille la grenouille
Les oiseaux, qu’ils soient british ou francophones, gazouillent
A nos oreilles que chaque tradition doit perdurer sans ergoter.