La pluie est le héros du film. Anti brochure touristique pour plages du nord. Il pleut, donc, à sauts, sur des misérables, dignes de Victor Hugo, et quasiment nus. La France d’après guerre devait être une grande machine d’exploitation de l’homme par l’homme.
Mais il y a un rayon de soleil dans ce liquide et cette gadoue, un enseignement édifiant : il vaut mieux encore l’esclavage que le vice. Non pour des raisons morales, mais parce que le second finit par être plus insupportable que la première.
Compléments :
- Comme chez Clint Eastwood, il y a rédemption par la mort, et sauvetage d’une âme, au passage.
- Parabole ? La France occupée vue par l’intellectuel ? Des innocents, victimes d’un peuple rural, calculateur, médiocre et laid ?