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Critiques Séries : Californication. Saison 5. Episode 2. The Way of the Fist

Publié le 16 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Californication // Saison 5. Episode 2. The Way of the Fist.


Est-ce la saison de trop ? Je me posais déjà la question avec le premier épisode de la saison. Le truc c'est que la série nous avait offert une fin de saison 4 digne d'une fin de série, du coup, cette nouvelle saison ce n'est que du bonus, du saut dans le futur, et pas mal de trucs qui sont pas assez excellents. Ne vous méprenez pas, j'aime toujours Californication mais le charme s'est malheureusement rompu. Ce nouvel épisode devait donc inverser la tendance et nous propulser au fond de la nouvelle saison. C'est ce qu'il fait, à moitié. Disons que l'on nous offre un épisode assez dense mais qu'en partie. Le boulot m'est pas apparu complet. Californication a cette manie par moment. Je ne boude cependant pas mon plaisir puisque le sujet principal de cet épisode c'est Becca. On a pas mal de scènes entre Hank et sa fille, mais également de réflexion sur son actuel petit ami que Hank n'aime pas. Les enjeux arrivent sur le final de l'épisode où Sam Apoc confirme sans confirmer que c'est lui qui a envoyer le petit ami de Becca à l'hôpital pour lui faire plaisir et qu'il lui écrire son script...
Le truc c'est que maintenant, il ne peut plus reculer et va être obligé de faire ce qu'on lui demande. Cela permet également de mieux cerner le personnage qu'est Sam Apoc. Dans le premier épisode il n'avait pas vraiment de charisme mais dans celui ci, il incarne ce gangsta qui a de l'argent et qui le montre. L'ouverture de l'épisode se fait sur un rêve de Hank où il est au lit avec cette jeune femme de l'avion que l'on avait vu dans l'épisode précédent et on a Sam Apoc son actuel petit ami qui débarque la mitraillette à la main… La scène n'est pas sans rappeler des films comme Scarface mais la référence est assez bien foutue. La réalisation est kitch, la scène également. Tout est fait pour qu'on sente que l'on est comme dans un vieux film des années 90. Efficace et drôle, voilà une bonne scène pour débuter l'épisode même si au final, elle n'était pas si utile que ça. Mais l'histoire de la jeune femme et de Hank elle se développe aussi. Au fur et à mesure on se doute une fois de plus que le serpent de Hank va tout gâcher...

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Du côté de Charlie, il est toujours aussi débile ce personnage. Ou en tout fait, il fait tout pour qu'on le pense. Cela en devient presque marrant et pathétique à la fois. La scène de branlette dans la cuisine (sûrement le moment le plus marquant de l'épisode outre la scène touchante entre Becca et son père mais pour d'autres raisons) était quand même du grand Californication et du grand n'importe quoi. Le plus intéressant autour de Charlie c'est son gosse, Stuart, qui va nous le donner quand il va montrer son Stuart Little (vous avez bien compris) à toute sa classe et littéralement se branler. Oui, c'est vraiment énorme quand même. Mais c'est la dure réalité de cette série. Californication livre donc un épisode correct malgré quelques couacs qui laisse une impression d'inachevé. Mais bon, je ne me suis pas ennuyé et je me suis même étonné que l'épisode soit terminé quand il s'est achevé. J'espère juste que cette saison saura faire les bons choix pour nous surprendre car après l'excellente saison 4… il faut en avoir des idées.
Note : 6/10. En bref, Californication n'est pas au mieux de sa forme certes, mais livre quand même un épisode correct. Juste cet impression d'inachevé qui empêche de prendre son pied.


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