Mines de diamants en République démocratique du Congo. Photo © PNUE (2011)
La RDC vient de connaitre une fin de crise entre First Quantum et de Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC) autour des gisements de cuivre et cobalt de Kolwezi. L’indemnisation est évaluée à 1,25 millars de dollars.
Ce long conflit minier avait comme acteurs First Quantulm (canada) et Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC), le kazakh. Les canadiens avaient saisi trois cours d’arbritage internationales pour contester son expropriation des mines du Katanga par l’Etat congolais, en août 2099. En efft, contre 1,25 millards de dollars, First Quantulm cede sa place à ENRC sur les gisements de cuivre et cobalt de Kolwezi, Lonshi et Frontier. Une somme qui parait très petite sanchant qu’il reclamait 4 milliards de dollars pendant les procédures juridiques, s’appuyant notamment sur la bonne productivité de sa mine de Frontier, la plus importante du pays au moment de l’expropriation.
Suite au rachat pour 175 millions de dollars de 50,5% de la société Metakoll, elle-même selon toutes vraisemblances propriété à 70% de l’Israélien Dan Geirtler, ENRC avait vu ses droits sur le gisement de Kolwezi confirmés par l’État congolais, mais pas au niveau international.
Contrôle définitif
Le groupe public congolais devra donc mettre une nouvelle fois la main au pot pour s’assurer définitivement du contrôle effectif desdits gisements. Le groupe kazakh, présidé par Johannes Sittard et dirigé par Félix Vulis, doit d’abord payer au Canadien 750 millions de dollars à la finalisation de l’accord, puis 500 millions de dollars en trois ans.
Avec cette transaction, First Quantum quitte définitivement le pays et règle tous ses litiges avec ENRC et l’État congolais devant les tribunaux. ENRC, qui détient déjà un autre gisement de cuivre au Katanga, (celui de la CAMEC, acquis en 2009 pour 995 millions de dollars), l’heure est dorénavant à la préparation de la mise en exploitation des gisements de Kolwezi et de Lonshi, et au redémarrage de la mine de Frontier.
Source: Jeune Afrique