Piero Ferrari, le fils du fondateur de la marque au Cheval Cabré, Enzo Ferrari, a pris la défense des Grands Prix européens. Dans un discours rappelant celui du président du président de Ferrari, Luca di Montezemolo, l’italien a exorté la Formule 1 à conserver les Grands Prix du Vieux Continent.
Cette année, les statistiques réalisées montrent que 60% des épreuves du calendrier de Formule 1 se dérouleront loin du sol européen, un chiffre qui est en constante augmentation depuis plusieurs années et qui pourrait atteindre des proportions extrêmes si l’Europe venait à perdre d’autres Grands Prix. Avec 20 manches en 2012, il ne doit en effet rester plus que 8 épreuves en Europe, et les récents propos de Bernie Ecclestone, le détenteur des droits commerciaux, qui annonçait que la F1 n'aurait plus que 5 courses dans quelques années, ne sont guère rassurants.
Des circuits historiques, c'est Spa-Francorchamps en Belgique, qui est pourtant réputé pour être le plus beau, le plus spectaculaire et le plus apprécié, qui est le plus menacé. Ces temps-ci se discute en effet la prolongation de Spa en F1 : soit annuellement, soit en alternance avec le retour d'un circuit en France une année sur deux (qui pourrait néanmoins conduire à un délaissement de la Belgique à terme) ou bien ne pas prolonger le contrat avec la FOM, tout simplement.
"Nous reconnaissons que la Formule 1 doit être un championnat mondial, il est donc naturel de se rendre en dehors de l’Europe. Ce que je regrette, c’est de ne plus avoir de Grands Prix importants comme celui de France. Si l’on nous enlève un nouveau Grand Prix comme celui-ci, ce serait vraiment dommage. Je ne suis pas en faveur d’une réduction du nombre de Grands Prix en Europe. Pour nous, Silverstone est une course vraiment importante, tout comme Monza ou encore Spa. D’autant plus que chaque année, vous y voyez des courses fantastiques là-bas. J’espère donc que nous ne perdrons pas ces courses-là," a estimé Piero Ferrari.