Marie Claire Février 2012
Le dernier numéro de Marie Claire nous propose le dernier régime de notre vie. Alléluia, je n’attendais que ça…
J’ai donc calculé mon poids idéal selon la méthode Dukan (grincement de dents) qui coïncide pour une fois au poids que j’aimerais retrouver, et me voilà plongée dans la nouvelle méthode Weight Watchers. Finis les points à comptabiliser à chaque repas : il était temps ! Pas très pratiques ni très discrets la calculette et le calepin à chaque repas.
On écoute notre satiété ! En voilà une bonne nouvelle ! Les principes des Dr Zermati et Apfeldorfer seraient-ils enfin en train de faire des émules ?
Mais non. C’était trop beau pour être vrai ! Il y a encore cette liste d’aliments à respecter, ces journées de « rattrapage », cette notion d’écart, d’excès, cette fameuse journée type que j’ai dû lire un million de fois dans chaque dossier spécial régime (et qui ne donne vraiment pas envie de suivre un régime).
On commence donc doucement par reprendre des conseils de bon sens : manger à satiété mais malheureusement on s’arrête là.
Car point d’aliment interdit chez Zermati ! Point de journée de diète après un excès, juste une écoute de ses sensations alimentaires.
J’essaye de nouveau de suivre ces principes et je ne m’en porte pas plus mal. Je ne prends d’ailleurs plus de petit-déjeuner, preuve sans doute que je mange trop le soir.
Je me fais un bon resto ou une bonne bouffe un soir ? Le lendemain, j’attends d’avoir faim pour manger. Je culpabilise toujours lorsque je mange, j’ai du mal avec la satiété, les émotions, mais je prends mon temps. Je me pèse plus régulièrement, je lis de nouveau des conseils des deux médecins, des bloggeuses qui ont suivi la méthode, bref, je me réapproprie la méthode doucement mais sûrement.
Alors, non nous ne sommes pas encore dans la révolution diététique, mais si les nutritionnistes qui conseillent les magazines reprennent peu à peu les principes de la méthode Zermati, on va peut-être évoluer vers quelque chose de plus sain, de moins restrictif, de plus sensé.