Week-end de fête pour Souldancer. Comme dit précédemment dans l’article vous permettant de gratter des places, la Ghetto Hype refaisait surface. Deux dates avec le même line-up pour pour fêter tout ça. Concentrons nous sur les événements du samedi avec une revue détaillée de la soirée.
La Ghetto Hype c’est quoi ? Ben c’est assez simple au final : des types qui veulent faire la fête sans se prendre la tête, tout en écoutant de la musique de qualité. Donc tu trouves des sneakers, des casquettes et pas un brin d’élitisme. Tout ça est beaucoup plus compréhensible par une équation (et oui !) :
G.H. = [((New Era x Qhuit) + (Detroit + Chatelet les halles)2) - (Blaireaux / Grec-Frites)]
Et c’était plutôt cool de voir évoluer Don Rimini dans cette ambiance là. Bien que son nom fasse flipper (vague idée en tête de Vito Corleone sous exta sur la côte adriatique…), il était bien le commandant de bord du Rafiot samedi dernier. Un set très électro avec des morceaux incontournables pour ce genre de soirée : Carte Blanche – Gare Du Nord, TTC – Dans Le Club … Il a rendu fou pas mal de types chelous quand même. Le genre de gars qui ont frôlés l’électrocution en tapant des slams sous un plafond à deux mètres de haut, tout en s’accrochant aux néons. Et puis ça pogottait aussi, ambiance punching-ball donc pour le producteur de Let Me Back Up.
Autant dire que Sovnger a eu la place toute chaude quand il du commencer son set. En même temps, lui, il était dans son jardin. Un public tout acquis à sa cause, du à ses nombreuses prestations précédentes dans le club. En plus ça il rajoute de l’huile sur le feu, à coup d’auto-promo iPhone et de cris au delà de 100 décibels. Au delà, du caractère ambianceur, il confirme son statut de Dj/Producteur de plus en plus prometteur. Le fait qu’il soit dans la team du label Bad Life y contribuera à coup sur. On mise beaucoup sur ce label en ce début d’année, des signatures très intéressantes (NT89, Attaque, TWR72,…) recruté par autoKratz, qui véhicule un seul mot d’ordre : FUTURE TECHNO. Sovnger s’est régalé en passant du old-school hip-hop pour arriver à la techno bizarroide de Crookers version Dr. Gonzo.
Une soirée de mélange des genres, il y en avait pour tout le monde. Où chacun était bien content de ne pas avoir capituler pendant l’attente devant l’entrée. Et ça c’est déjà un sacré challenge de remporter.