
Des microprêts de 300 à 3.000 euros
Ainsi, il sera plus difficile d'y avoir accès pour un simple allocataire du RSA, difficile mais pas impossible... "Chaque dossier est vu au cas par cas, il est d'abord exposé par téléphone et ensuite il y a un entretien". C'est pour que l'accès à ces crédits de 300 à 3.000 euros soit le plus simple possible que l'accord a été conclu : une conseillère de l'Udaf viendra au CCAS d'Yvetot pour les rendez-vous si la personne ne peut se déplacer à Mont-Saint-Aignan où se trouve l'association. Ces rencontres ont aussi un but simple : "éviter d'aggraver la situation des gens et ne pas les conduire au surendettement".
Outre le taux faible de ce crédit, un accompagnement est ainsi mis en place pour les premiers remboursements, et si la situation financière de la personne connaît une difficulté exceptionnelle, "il est alors possible dans certains cas de suspendre le remboursement du crédit sur un certain nombre d'échéances".
Au final, cette solution financière et sociale a pour but "l'autonomie", résume Karine Lebouvier. Elle espère ainsi que certaines personnes pourront financer un scooter pour décrocher un travail ou simplement éviter les organismes de crédit qui, en proposant des taux très élevés, empirent les situations souvent très précaires.
Source : Paris-Normandie