47 - l’univers est coherent !

Publié le 16 janvier 2012 par Jeanjacques


Partons du principe que l’univers présente une absolue cohérence entre toutes les lois et tous éléments qui le composent de sorte que chacun d’entre eux s’emboite à la perfection pour composer un monde stable supposant la prédictibilité de ces lois et leur répétitivité. Il en résulte que si nous partions d’une seule de ses parties, nous pourrions en montrer aisément son emboitement avec le tout et qu’à tirer un seul fil nous pourrions défaire la trame entière.

1 - La partie choisie pour nous révéler le tout de l’organisation cosmique est le mystère inviolé de l’intrication quantique. Celui-ci est constitué par la communication instantanée à distance entre deux corpuscules qui bafoue toutes les lois de la relativité interdisant le dépassement de la vitesse de la lumière. La solution que nous avons proposée est très simple : cette communication instantanée à distance est rendue possible par les propriétés de rigidité absolue de l’onde qui se comporte comme une barre métallique dont tous les atomes se meuvent simultanément. Cette rigidité de l’onde EM conduit à expliquer la vitesse extrêmement élevée de la lumière : si cette onde est consécutive au mouvement d’une substance composant l’espace – la prématière – alors il n’y a pas d’éléments « composant » cette substance et aucun temps de transmission d’un élément à l’autre comme c’est le cas pour une substance matérielle. Cette prématière de l’onde est donc absolument rigide ce qui explique TOUT A LA FOIS la transmission instantanée du mouvement entre deux corps qui demeurent intriqués et reliés par l’onde ET la vitesse inouïe de la lumière qui se propage sans transmission d’une impulsion d’un élément à l’autre.

Maintenant, comme cette prématière composant l’espace ne peut être que continue et uniforme, sa mise en mouvement sous forme d’ondes ne peut s’effectuer qu’à vitesse constante, d’où l’impossibilité de dépasser C et d’additionner sa vitesse avec celle d’un corps s’y mouvant. Mais comme cette prématière pour former ses ondes suppose un déplacement d’un corps en son sein, elle oppose une certaine résistance. Cette résistance pour  créer une onde est égale à h la constante de Planck (6.60E-34 j) ce qui est infirme. Ainsi, l’espace de prématière peut concilier à la fois très grande rigidité et fluidité qui permet le déplacement apparemment sans résistance aux petites vitesses. Mais si on accélère ce corps, alors la résistance augmente pour atteindre une limite qui est celle de C, comme nous l’enseigne la relativité. Cependant là, ce n’est pas la masse qui grossit mais la résistance au mouvement qui augmente. Nous sommes ainsi parvenus à cette vitesse limite et il se trouve que celle-ci est le point de rupture de l’onde ainsi compressée -  qui est en même temps le seuil limite de sa rigidité pour que l’onde se brise et engendre la matière. (Nous avons un changement d’état onde> matière). Ainsi, c’est parce que l’onde est rigide que nous parvenons à la briser : cette propriété explique TOUT A LA FOIS le mystère de l’intrication quantique et celui de la création de matière.

2 – Or, si nous pouvons créer de la matière à partir de la prématière constituant l’espace, nous pouvons le faire en tous lieux et temps et non pas en une seule fois comme l’affirment les théoriciens du big bang. Cela suppose que les étoiles naissent également par une brisure au sein de la prématière en fabriquant elles-mêmes leurs éléments et non pas par effondrement d’une matière première déjà là et fabriquée lors du big-bang. Cela veut donc dire que l’univers n’est pas né il y a 13.7 milliards d’années et plus exactement qu’il n’est pas né du tout, qu’il est éternel. En effet, si les étoiles peuvent surgir d’elles-mêmes en tous temps, il n’y a aucune raison de penser qu’a débuté le moment de cette genèse et en conséquence cette procédure apparaît dans son essence comme éternelle. On doit en conclure qu’il ne saurait y avoir d’expansion de l’espace pas plus que de rayonnements fossiles témoignant d’une unique genèse de la totalité de la matière universelle. S’il n’y a pas expansion et donc un point limite de l’espace situé à 13,7 milliards d’AL, cela signifie qu’il n’y a pas de bord à cet univers et qu’il se donne a priori comme illimité.

3- Ainsi, nous pouvons débuter notre démonstration par n’importe quel point particulier, nous sommes conduits naturellement à constater que chacun appartient à un Tout absolument cohérent et  qu’on ne peut en envisager un seul indépendamment de sa liaison et participation à ce Tout. Cela est rassurant car pour nous autres, petite humanité, nous pouvons nous consoler en pensant que nous appartenons à un univers cohérent et peut-être compréhensible…dans sa logique matérielle (et prématérielle).