Après avoir gloutonnement avalé un petit clafoutis aux abricots, bu avec rage une eau gazeuse bon marché, je m’extirpe vite de cet endroit que je n’aime pas trop, lieu des exécrables pauses café.
Après avoir examiné la presse, fait illico presto le tour du Net sans vraiment pousser au fond mes lectures, ma mauvaise humeur du jour aidant, un constat s’impose. La désinformation est poussée à son paroxysme.
Comment qualifier ce papier qui ne met en cause que le président vénézuelien, Hugo Chavez, suite à la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, tué comme on le sait par des bombardements colombiens en territoire équatorien ? Une violation caractéristique du droit international de Uribé, poussé par son mentor, George W. Bush.
Voilà comment deux hommes, l’un, ennemi juré de Chavez, à savoir Bush, sacrifient Ingrid Betancourt pour ne pas voir le président vénézuélien prendre l’ascendant sur les régimes d’Amérique latine. Qui plus est, auréolé de ses succès récents. L’autre, Alvaro Uribé, montre une crainte par rapport à l’aura de l’otage franco-colombienne qui, si elle sort des geôles des Farc, pourrait remporter haut la main, la prochaine élection présidentielle en Colombie. Et que dire de la France ? Se couchera-t-elle devant Bush alors qu’il vient de ruiner avec son homologue colombien, la libération d’Ingrid Betancourt ?
Le président Sarkozy serait dans tous ses états, d’autant plus qu’il voulait lui-même ramener la franco-colombienne tel un trophée mais, l’homme de la situation, Reyes, a été éliminé.
Que va-t-il se passer maintenant ? Seul un devin pourra répondre surtout que le leader des Farc, n’a pas encore dit un seul mot.
Décidément, George W. Bush est un spécialiste des mauvais coups de par le monde, voir ICI.