Parfois bien que je sois une téléphage endurcie, je suis dépassée par le niveau de bêtises des émissions programmées à la télévision.
Je profite de mes soirées en solitaire pour me rattraper en prime, pour une fois, en séries que je suis seule pour des raisons qui m'échappent parfois. Hier, j'ai donc commencé mon marathon d'images avec le dernier épisode en date de « Bones », la série préférée de mes parents.
[Je spoile Bones en caché, si vous souhaitez lire, mettez le passage en surbrillance.]
Pour relancer un peu l'intérêt totalement déficient de cette saison 7, qui comptera de toute façon pour du beurre à cause de la grossesse d'Emily Deschanel, qui est moins bien que sa sœur, les scénaristes nous balancent un énorme serial killer, sorti de nulle part, mais qui fait froid dans le dos. Ce type a en gros démembré des gens pour dénoncer les pratiques honteuses et crapuleuses du FBI. Le psy agaçant, qui fait profiler à ses heures, déduit que l'assassin est d'une intelligence supérieure et un gros geek. En deux minutes, Booth, qui est quand même trop fort à défaut d'être très intelligent, met la main sur le coupable idéal, qui malheureusement ne peut pas avoir assassiné ces gens car il a un bracelet électronique au pied. Pourtant, il avoue quasiment être responsable des crimes devant les agents du FBI. Mais bon, comme il ne peut pas être prouvé qu'il était sur les lieux, il est relâché. Donc en gros, nos gros balourds de super flics ont affaire à un GENIE de l'informatique, capable de transformer un tube cathodique en arme mortelle, et qui crée dans des os, en gravant de jolis dessins, un virus informatique, mais ils ne pensent pas une seconde qu'il a pu bricoler son bracelet électronique, et ne songent même pas à perquisitionner dans les règles son chez lui pour découvrir d'éventuels indices. Les bras m'en tombent. Il faut dire que Booth est très occupé à se chercher une maison pour élever sa fille avec Bones.
Comme je n'étais pas assez agacée par la nullité de la saison 7 de cette série, j'ai décidé de me fader la suite de « How I met your mother ». Jusqu'à la dernière seconde de l'ultime épisode de la saison 10, « Friends » a été une série géniale. Depuis deux saisons, voire trois et même quatre pour les plus exigeants, « How I met your mother » est une série navrante. Les personnages n'ont plus rien à dire. La plupart des épisodes ne m'arrachent même pas un pauvre sourire.
J'en viens à souhaiter qu'on légifère sur la durée des séries. Rien n'oblige les producteurs à prolonger le calvaire des téléspectateurs quand les scénaristes n'ont plus rien à dire.
Pourquoi je m'accroche ? Je me le demande. Certainement pour savoir qui est la putain de mère des enfants de Ted certainement...
Passablement agacée par les séries, je me suis rabattue sur la TNT, une valeur sûre. J'ai commencé par « Tellement vrai » qui rediffusait dans sa soirée apparemment best-of un sujet sur cette famille formidable, qui gère un club libertin. Papa, le propriétaire des lieux à la base, a confié la gérance de l'endroit à son fiston, qui a découvert ado que ses parents étaient libertins, et qui y exhibe désormais fièrement sa petite sœur et sa copine, tandis que belle-maman vend dans un corner ses vêtements cochons. Voilà, voilà, bon j'ai zappé au bout d'un (long) moment en me disant que le salut viendrait certainement de « tous différents », l'émission qui se dédiait en rediff' samedi en fin de journée aux gens qui pètent sans arrêt. Un handicap au quotidien, ne riez pas ! J'étais fatiguée aussi... Là, nous suivions un anglais, qui pèse 260 kilos, et entend perdre 200 kilos grâce à une réduction de l'estomac. Son opération échoue d'abord car les médecins ne peuvent percer son surplus de graisse pour atteindre son estomac. Finalement, il paraîtrait qu'il a vraiment perdu du poids. NRJ12, de son côté, en était aux gens qui feraient n'importe quoi pour être connu. Du coup, retour sur NT1 avec ces mères qui ont des enfants passé 60 ans aux Etats-Unis ou en Angleterre... En voyant, la maman de ravissants rouquins expliquer qu'elle aurait 80 ans pour leurs 18 ans ou la sexagénaire titulaires deux enfants un peu lents que leur retard était du à l'âge qu'elle avait quand les avait eus, j'ai été ravie de voir rentrer ma femme et d'éteindre ma télé.