- abroger les dispositions qui criminalisent les relations de même sexe entre adultes consentants, y compris le recours à la peine de mort ;
- reconnaître légalement les personnes qui s’identifient comme transgenres, y compris dans les pièces d’identité ;
- inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les lois anti-discrimination, et traiter de la discrimination dans l’emploi, de l’accès aux soins de santé et à l’éducation ;
- adopter un âge de consentement égal pour les relations hétérosexuelles et homosexuelles ;
- assurer la responsabilité pour les meurtres et autres actes de violence basés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, réelle ou perçue, et leur expression ;
- offrir des occasions de sensibilisation aux policiers et autres agents chargés de faire respecter la loi ;
- reconnaître la discrimination et la violence fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre comme motif valide pour une demande d’asile ;
- assurer les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pour tous, sans égard à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.
- Il est prévu que les données du rapport seront présentées et discutées par les gouvernements lors d’un panel d’experts à la réunion du Conseil des droits de l’homme en mars 2012. Ce sera le premier débat onusien spécifiquement axé sur les droits humains reliés à l’orientation sexuelle et l’identité de genre ; il devrait inclure une discussion sur le suivi à accorder à ce rapport.
- Les gouvernements pourraient officiellement endosser le rapport et s’engager à mettre en œuvre les recommandations.
- Les militants, les décideurs de politiques, les institutions nationales des droits humains et d’autres intervenants s’inspireront probablement du rapport dans leurs efforts locaux ou régionaux pour faire avancer la reconnaissance des droits humains des personnes LGBT.