Ma semaine télé du 9 au 15 janvier

« La télévision, mon père l’avait achetée justement en février ou mars 1958. Un poste de marque Grandin en bois verni, équipé d’un rotacteur permettant de caler l’image sur l’unique chaîne qui desservait alors parcimonieusement le territoire. » Jean-Paul Dubois Une vie française 

Lundi soir débute sur France2 avec la série Castle. Un épisode bien faiblard, dont la seule originalité était de se dérouler à Los Angeles et non à New York… par contre c’est de plus en plus chaud entre Castle et Kate, la belle a failli céder ce soir. Vivement qu’elle craque et que la série se termine, mais je crains que les producteurs ne tirent trop sur la corde, tant pis pour eux et dommage car le spectateur (moi !) va se lasser si ce faux suspense dure indéfiniment. J’enchaîne sur M6 avec Millénium, un thriller tiré du fameux bouquin, déjà vu au cinéma et dont j’avais fait une chronique en son temps (2008). Ce soir encore je reste scotché devant ma télé, tétanisé par tant de noirceur et d’horreur, Noomi Rapace dans le rôle de la geek punkette (!) est remarquable. Quelle soirée !

Jeudi sur ARTE pour le retour des Tudor. Une série haut de gamme qui impressionne, ne serait-ce que visuellement parlant. Je ne sais pas quel est le budget habituel pour un programme de ce type, mais on a l’impression ici, qu’il dépasse tous ses concurrents. Jonathan Rhys Meyers dans le rôle du roi Henri VIII est toujours aussi magnifique, quand le roi sourit ses yeux fichent la trouille. Ce soir pour la reprise, le souverain épousait Jeanne Seymour, renouait avec sa fille Mary et tentait d’endiguer une insurrection dans le Nord du pays, durant ses temps morts il batifolait avec une nouvelle maîtresse et souffrait comme un chien d’une ancienne blessure à la cuisse. Vous voyez, c’est copieux ! Du coup, La Grande librairie sur France5, sera désormais enregistrée et visionnée en différé.

Vendredi sur France2 avec Nicolas Le Floch. Un nouvel épisode des aventures de ce flic du temps de Louis XIV distillés de temps en temps parla chaîne. Les costumes et les dialogues dans un pseudo parler de l’époque font illusion durant quelques minutes, puis un ennui mortel me laisse accablé devant ma télé. Nicolas le flop ! Voilà qui ferait un slogan pour la prochaine campagne présidentielle…

Dimanche soir sur ARTE pour Le parrain 2, comme son titre l’indique, il s’agit du second volet de la trilogie de Francis Ford Coppola (1974). Nous en étions restés avec un Marlon Brando décédé et Al Pacino qui prenait les rênes du clan Corleone. Ici, Coppola mène deux histoires en parallèle, une historique qui rappelle l’ascension de Brando et l’autre actuelle qui suit Al Pacino, servi par un casting une fois encore exceptionnel puisque Robert de Niro se joint à la fête. Avec tout ça, je me couche aux premières minutes de ce matin.  

Je ne sais pas si les télés de marque Grandin sont toujours connues, par contre le fils de la famille eut son heure de gloire dans les années 60 puisque Jean-François Grandin sévissait dans le domaine de la chanson yéyé, sous le pseudonyme de Frank Alamo, un gars souriant qu’on pouvait joindre facilement en l’appelant au numéro Maillot 36 37.