En fin de compte, le temps passe vite. Car c’est en effet avec ce numéro que se termine le premier arc de Batwoman, un arc riche en évènements, en surprises aussi mais avant tout une explosion graphique dès qu’apparaît la déesse de Gotham. Il est en effet un peu à l’image de la couverture de ce 5ème numéro (la plus belle à ce jour selon moi), une vision dantesque de toute l’étendue psychologique d’un personnage qui est en phase de devenir depuis quelques mois un protagoniste majeur du Bat Univers (pour moi c’est déjà le cas) mais également de l’univers DC.
Car non seulement dans ce 5ème opus Kate Kane arrive enfin à évoluer d’une certaine manière suite à la disparition de sa soeur (vous aurez remarqué que j’ai employé le terme de disparition…
Inutile de vous dire que celle-là je ne m’y attendais pas du tout, et quoi de plus exaltant que de se laisser surprendre ainsi par un retournement de situation inattendu et qui laisse présager un deuxième arc tout aussi impressionnant que le premier.
Pour ce qui est de l’intrigue concernant la Wheeping Woman, je dois dire que je reste quand même un peu sur ma faim, elle aurait sans doute mérité un numéro supplémentaire, car même si ses motivations et ses origines sont ici dévoilées, je lui aurais vu certainement un traitement un poil plus détaillé. Ceci dit, je n’ai pas encore relu les 5 numéros à la suite, pour justement me replonger dans la globalité du récit, chose qui ne serait tarder…
Que dire de plus à part que comme d’habitude les dessins sont somptueux, à l’image des épisodes précédents, mais je suis tout aussi excitée de découvrir ceux d’Amy Reeder qui reprend la suite dès le mois prochain.
Je sais, je me répète, Batwoman reste un monument à chaque nouveau récit, j’espère du moins que j’arrive à convaincre les plus sceptiques d’entre vous, sinon je ne sais plus quoi faire !