Hier, la température est montée face au palais de la Source. Malgré une avancée, la présidente du conseil général ayant proposé d'indemniser à 50% une parti des ex-employés, des médiateurs ayant intervenu. On pouvait penser que ce conflit, cet énorme gâchis, qui dure depuis des mois, commençait à entrevoir une sortie de crise en douceur. Mais l'agression, sur Réunion première radio, de Nassimah Dindar, suivie par Ibrahim Dindar, a rallumé les braises. Il y aurait des tricheurs parmi les grévistes de la faim qui campent devant le conseil général. Et Ibrahim d'expliciter candidement, sur Réunion première (télé cette fois) : "Nous avons des témoins de bonne foi qui ont dit qu'ils ont vu une gréviste de la faim se bâfrer". Résultat immédiat de ces élégants propos : les grévistes envisagent de porter plainte pour diffamation. Nassimah rétorque en menaçant de... porter plainte, pour menaces physiques et injures". Nananananère-heu.
Aujourd'hui, on va essayer de calmer le jeu.
"Des représentants de la société civile ont décidé dans un esprit d'efficacité et en dehors de tout parti pris, d'apporter leur participation à une sortie de crise rapide et par le haut dans l'affaire de l’Arast." Ils tiendront une conférence de presse ce lundi A 16 heures au 2 rue de la Source face au conseil général, nous apprend un communiqué signé Paul Hoarau et Isnelle Gouljar (Ligue des Droit de l’Homme). En attendant, nous, on en voit qui se bâfrent. Et ce ne sont pas les grévistes de la faim...
Laurelen