D’abord, à Romain P. qui découvre mon blog et se dit que ça ne peut pas être trop grave ce qui va être écrit, tu as tout faux, Romain. J’ose tout, même pas peur. Même parler de ton bonnet d’anthologie.
Bon, logiquement, cher lecteur, si tu as lu ces deux premières lignes, tu te dis : « c’est qui ce Romain ? ».
C’est mon prof de tennis. Figure toi que oui, une fois par semaine, je m’en vais transpirer et mettre un bonnet ridicule sur ma tête par 2 degrés de température extérieure et j’en redemande.
Et oui, Romain a aussi un chapeau, parce que comme tout prof consciencieux, il se les caille sans rien dire et se doit de protéger ses pauvres petites oreilles qui seraient congelées sans son bonnet made by grandma, adepte du tricot comme toute mamie qui se respecte. Tu vois le tableau.
Je n’ai pas pu te dégoter une photo dudit chapeau vu la mauvaise volonté que j’ai décelée chez mon prof et malgré le fait que j’aurai pu sournoisement immortaliser sa bonne tête de vainqueur avec mon Iphone.
Ok, ça m’aurait valu trois tours de terrain pour mauvaise conduite, mais pour toi, cher lecteur, je l’aurai fait. (Et aussi pour mes cuisses qui auraient bien besoin d’être remodelées).
Enfin bref. Si je te parle de mon cours de tennis d’aujourd’hui, ce n’est pas qu’à cause du chapeau du prof, mais aussi et surtout parce que nous avons fait un jeu où personne n’a compris de prime abord comment compter les points.
Même pas Romain. (Et pourtant, c’est lui qui l’a inventé).
Je te plante le décor :
Mon partenaire (de jeu, hein ?) Mathieu (je te salue au passage si tu me lis et t’invite à abonder en mon sens) et moi jouions contre ma sœur et Fabienne.
Jusque-là, tu suis. Attends, c’est fastoche pour l’instant.
Nous nous envoyions les balles en croisé, moi à Fabienne donc et Mathieu à ma sœur.
Et puis, il y a eu l’histoire des demi-points et points à compter en fonction de qui perd la balle le premier dans ces premiers échanges en croisé.
Sauf que quand tu la perds en même temps, tu fais comment ?
Logiquement, il faudrait que je te fasse un dessin de la scène (et aussi du chapeau du prof tant qu’à faire) mais comme je suis une quiche du crayon à papier, il faut que tu arrives à visualiser une situation que moi-même j’ai du mal à recadrer. Merci de ne pas me rappeler que je viens d’avoir 31 ans, que ma mémoire est déjà défaillante et que pour mes cuisses, ça va pas aller en s’arrangeant.
Le truc qui me fait marrer, c’est que le Romain, voyant qu’on avait rien compris à ses explications, est revenu en mettre une couche avec un moyen mnémotechnique pour savoir comment compter la moitié de point et quand elle allait devenir un point entier.
Je suis sûre que tu ne pensais pas que c’était si compliqué les entraînements de tennis. Moi non plus.
Mon seul regret c’est de ne pas pouvoir te proposer une photo du fameux bonnet mais qui sait, peut-être qu’en faisant culpabiliser Romain on pourrait obtenir un cliché flatteur du chapeau, alors je propose qu’on fasse une OGI (Ola Générale sur Internet) pour que j’ai le droit, la semaine prochaine, de me servir de mon Iphone. Et sans me payer trois tours de terrain de punition si possible.
Romain, si tu veux défendre ton patrimoine vestimentaire, c’est le moment. Qu’as-tu à dire pour ta défense ? (Et interdiction de t’attaquer à mon propre bonnet polaire bleu très assorti avec ma veste rouge. J’suis une dingue, c’est pas nouveau et mes lectrices le savent bien.)
Une OGI pour le chapeau de Romain. Allez!!!