En date de ce matin, il ne reste plus que 5 matchs à jouer dans la NFL. C’est trop peu, mais au moins, ils s’annoncent excitants! On accompagne ça avec de la bouffe, un regard à la température, un rappel du dernier Giants-Packers et des confrontations classiques attaque-défensive
Defence wins championships…
C’est un des clichés les plus éculés qui soient, mais il est souvent vrai. Il l’a été hier au Candlestick Park et disons que dans l’histoire de ces confrontations classiques, ceux dont le rôle est d’empêcher de marquer des points ont souvent eu le dessus.
L’exemple parfait est le Super Bowl XXXVII présenté le 26 janvier 2003 qui a opposé la meilleure attaque de la ligue, les Raiders d’Oakland, à la meilleure défensive du football, celle des Buccaneers de Tampa Bay. Le résultat fut sans appel. Cinq interceptions des rouges, dont 3 retournées dans la zone de buts firent la différence dans cette partie, facilement remportée par les Bucs 48-21. Dwight Smith fut le héros défensif, retournant 2 picks dans la zone de buts, mais bizarrement, c’est le safety Dexter Jackson qui hérita du titre de MVP. L’histoire de ce Super Bowl était cependant la présence de Jon Gruden sur les lignes de côtés des Bucs, lui qui dirigeait les Raiders l’année précédente. Sa connaissance du livre de jeu californien fit une différence dans le match, surtout que la rumeur veut qu’Oakland n’ait pas modifié ses signaux offensifs suite au départ de leur entraîneur, donnant évidemment un avantage marqué aux Bucs. On se rappellera aussi de ce Super Bowl pour cette annonce, encore une de mes préférées presque 10 ans plus tard.
Un autre exemple pourrait être le Super Bowl XLII alors que la solide défensive des Steelers de Pittsburgh affrontaient la puissante attaque des Cardinals de l’Arizona. On se souviendra de ce match surtout pour son spectaculaire 4e quart, marqué d’abord par le retour furieux des Cards, puis par le TD dramatique de Santonio Holmes, mais avant cette charge, il faut souligner que la défensive noire et jaune avait limité l’Arizona à 7 points en 3 quarts, surtout grâce à ce merveilleux effort de James Harrison en fin de première demie. D’ailleurs, malgré l’explosion des représentants du désert en fin de match, l’attaque n’avait inscrit que 21 points durant ce match, après en avoir marqué au moins 30 pendant le reste des séries. Vous voulez un commercial relié à ce Super Bowl pour terminer? Il n’y a pas de classique, mais je dois y aller avec ce bon vieux Mr. Patate!
Le Super Bowl de l’an dernier, remporté par les Packers contre ces mêmes Steelers pourrait représenter le début de la domination de l’attaque sur la défense dépendant du résultat des séries de cette année. C’est vrai que la redoutable défensive du Pittsburgh fut taillée en pièces par le bras d’Aaron Rodgers, mais il ne faut pas oublier que l’unité défensive fromagée n’était pas piquée des vers l’an passé. N’empêche, on sent que le vent tourne de plus en plus du côté de l’attaque ces dernières années.
Avez-vous faim?
Nous en sommes aux finales de division. Ce n’est donc pas encore le temps de sortir les recettes majeures des verges concernant les gros ribs, le poulet tandori ou autres nachos, mais on s’y rend tranquillement. Vous pouvez quand même commencer à vous approcher de vos fourneaux. La semaine passée vous aviez acheté votre dip à l’avocat, cette semaine, vous ferez votre propre trempette. N’ayez crainte, on ne part pas ça trop fort, c’est très facile à préparer.
Trempette à Tostitos au crabe :
Ingrédients :
250g de fromage à la crème Philadelphia
¼ tasse de mayonnaise
2 c. à soupe de sauce à fruits de mer
½ tasse d’échalotes
1 paquet (227g) de crabe et goberges que vous couperez en petits morceaux
1 boîte (170g) de chair de crabe.
Sel et poivre
Préparation :
Très simple. Vous mettez tous les ingrédients ensemble dans un grand bol. Pour ceux qui sont encore aux études et dont les talents culinaires se limitent à ne pas faire coller le Kraft Dinner dans le fond du chaudron une fois sur deux, on précise d’égoutter le liquide de la boîte de chair de crabe au préalable. Une fois le tout bien mélangé, vous le placez dans un plat allant au micro-ondes, en égalant bien le mélange. Vous ajoutez un peu de persil et de formage italien râpé sur le dessus (un peu, le but n’est pas de recouvrir comme une pizza, mais juste d’en mettre assez pour qu’il y ait un petit goût de fromage dans chaque bouchée). Vous faites cuire au micro-ondes à puissance médium environ 5 minutes et c’est prêt à servir chaud en complément de la fameuse sauce salsa avec vos tostitos.
Veuillez noter que puisque nous ne sommes pas encore au Super Bowl et que les excès des fêtes sont assez récents, la consommation de légumes et autres aliments bons pour la santé est encore encouragée. Cependant, que je n’en prenne pas un avec un sac de carottes le 6 février prochain!
Rapport météo
Après ce qui fut une soirée froide et venteuse à Boston, les deux autres belligérants de l’AFC évolueront sous des cieux plus cléments cet après-midi à Baltimore. La journée sera ensoleillée avec un mercure légèrement au-dessus de zéro degrés celcius. Cependant, des vents de 20-25 km/h rendront le temps plus froid et la température ressentie sera légèrement dans les moins. C’est un brin plus frisquet que ce à quoi est habitué Baltimore, mais ce n’est rien de trop grave.
A Green Bay, il est tombé environ 10 cm cette semaine et la tradition des partisans qui viennent pelleter le stade ne s’essouffle pas. Leur travail sera récompensé, car il ne devrait rien tomber de plus à l’occasion de la rencontre, la possibilité de précipitations étant fixée à 20 %. Prévoyez cependant des vents d’une trentaine de kilomètres heures pour une température ressentie d’environ – 9 degrés. Ces deux équipes ont connu pire.
Retour en arrière : Packers –Giants en séries 2007
Comme Elvis Gratton qui réécoutait ses classiques entre les Expos et les Pââââdres, on revient sur le dernier affrontement éliminatoire entre les Packers et les Giants. C’était le 20 janvier 2008, en soirée, et il ne faisait pas froid au Lambeau Field, il faisait FRETTE! -18 degrés Celcius selon le thermomètre, mais en ajoutant le facteur vent, la température ressentie était un frigorifique -31 degrés celcius. Qui ne se souvient pas de la face congelée de Tom Coughlin? Menés par un Brett Favre sur ses derniers miles au Wisconsin, le Pack faisait figure de favori grâce à ses 13 victoires en saison régulière. Du côté des Giants, la qualification au tournoi hivernal fut acquise de peine et de misère. De plus, plusieurs les croyaient satisfaits de leur saison, surtout suite à leur victoire-surprise contre leurs ennemis de Dallas au tour précédent.
Le match a mal commencé pour les verts, mais au terme de la première demie, ils menaient 10-6 et rien ne laissait présager la grande surprise à venir, surtout que lors de leur précédent affrontement en saison régulière, à New York, Green Bay avait remporté une victoire sans appel. Le jeu s’est animé en début de 3e quart, avec 3 touchés en succession : deux des G-Men et un du Pack. New York avait les devants par 3 au début du dernier quart. Green Bay profita d’un peu d’aide pour égaliser le pointage. En effet, après une interception contre Brett Favre, le CB des bleus RW McQuarters échappa à son tour le ballon sur son retour. Mark Tauscher le recouvra et c’est en poursuivant leur séquence offensive que le Pack créa l’égalité.
Sur le dernier jeu en temps réglementaire, le botteur Lawrence Tynes rata un placement de 36 verges, son deuxième du quart, qui aurait donné la victoire aux Giants. Mais, comme on l’a vu si souvent, Brett Favre est capable du meilleur, mais aussi du pire. C’est le pire qui se manifesta sur son dernier jeu en tant que membre des Packers et sa passe fut interceptée par Corey Webster. Lorsque les Giants durent négocier avec un 4e jeu et 3 verges à franchir au 30 des verts, une décision devait être prise par Tom Coughlin. Faire confiance à son botteur qui venait d’échouer à deux reprises pour une longue tentative de placement, dégager ou essayer de convertir le 4e jeu. Hésitant, Coughlin épia les lignes de côtés à la recherche d’un signe de la part de quelqu’un. Il vint de son botteur lorsque celui-ci sauta immédiatement sur le terrain d’un pas confiant dès la confirmation du 4e jeu. Le reste appartient à l’histoire, Lawrence Tynes s’est racheté et le conte de fée des Giants se poursuivit jusqu’au Super Bowl. Les faits saillants de ce match mémorable sont ici.
Auront-nous droit à un aussi bon spectacle aujourd’hui lorsque ces 2 équipes s’affronteront? C’est difficile de croire qu'on battra la fin dramatique du Saints-49ers de samedi, mais sur papier, ce match en a le potentiel.
Vous voilà maintenant prêt pour un après-midi de football. Gardez un œil sur 6vb pour le résumé du duel Ravens-Texans que Nick T. vous livrera vers l’heure du souper. Quant à moi, je vous retrouverai en soirée après le match Giants-Packers.