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j’ai vu quelqu’un(e) s’émouvoir je ne sais plus trop où de ce que le candidat du Front de gauche utilisait trop volontiers à son goût des métaphores guerrières. Aussi, je réponds :
1. nous sommes au front… de gauche, vraiment.
2. puisqu’on vous dit que c’est LA GUERRE !!!!
3. il vaut mieux résister que se laisser bouffer et tondre : vous croyez que ces gens là, qui nous ont entraîné dans un tel marasme, ont des remords, eux ? Et pourtant…. On peut toujours nous rétorquer ce que l’on veut y compris les plus savoureux galimatias, nous assistons bien là au triomphe du règne de la cupidité, selon les avis mêmes des plus autorisés. Quand on voit où ces gens là ont conduit la Grèce… je ne suis pas certain qu’ils aient encore beaucoup de leçons à nous donner.
En outre, bien des économistes le crient haut et fort, en désespoir de ne pas être entendus, au point d’en être atterrés : cette démarche, à droite comme dans une certaine gauche soumise à la tyrannie des agences de notation, qui consiste a chanter les vertus de la rigueur, et l’ajustement à des orientations idéologiques absurdes qui nient la place de l’humain dans ce monde régi si exclusivement par la recherche du profit à tout prix, tout cela nous conduit droit dans le mur… Et personne ne réagit ?
Si. Nous.
Nous sommes la gauche de combat. Et vive la résistance. car moi, le sado-masochisme, ce n’est pas trop mon truc…