Afin de pallier à l’interdiction des essais privés, les équipes ont mis au point des simulateurs capables de reproduire les conditions de piste de la façon la plus fiable possible. Cependant, Alonso estime que rien ne remplace les essais en piste pour évaluer le niveau de performance d’un nouvel élément, d'autant que la mise en place de ces simulateurs a, elle aussi, eu un certain coût, alors que la réduction des essais privés ne devait pas aller dans ce sens.
Notons tout de même qu'en 2012, la FIA a décidé pour la première fois depuis 2009 d’accorder une session d’essais privés aux équipes en cours de saison. Elle aura lieu du 1 au 3 mai prochains sur le circuit du Mugello, qui appartient à Ferrari.
"Le simulateur est un outil important, c’est avant tout une façon d’évaluer certains mécanismes. Le niveau de performance que peut offrir un nouvel élément reste toutefois un point d’interrogation, même après avoir été testé sur le simulateur," a déclaré Alonso, qui a ensuite comparé la F1 aux sports de balles : "La Formule 1 est l’un des rares sports où l’entraînement est interdit. Vous ne pouvez pas demander à un footballeur ou à un tennisman de ne rien faire entre chaque match ou de s’entraîner deux mois avant un grand tournoi. Aller faire du karting nous aide car c’est ce qui ressemble le plus à une monoplace mais c’est comme si on demandait à Lionel Messi de s’entraîner avec une balle de tennis ou à Rafael Nadal de jouer avec une raquette de ping-pong... Nous faisons du karting parce que nous n’avons aucune alternative," a-t-il regretté.