Olivier Pantaloni (entraîneur d’Ajaccio)
L’équipe a pris le match par le bon bout et s’est montrée entreprenante. Même menés au score, on ne s’est jamais relâchés pour égaliser et prendre l’avantage logiquement. La seconde période était, à mon sens, une parodie de football. C’est difficile de jouer à 9 contre 10 et j’estime que la sanction contre Samuel Bouhours est lourde, ce n’est pas un geste qui met en danger l’adversaire. J’ai eu le sentiment ensuite que l’arbitre a perdu le contrôle de la rencontre, mais je ne veux retenir que le contenu du match. Nous avons cinq journées très importantes, si nous passons bien cette période, on aura les armes mentalement pour aller au bout et assurer le maintien.
Laurent Fournier (entraîneur d’Auxerre)
L’exclusion de Le Tallec a perturbé notre jeu. Je pense ensuite qu’on a été trop naïfs. On a reculé et laissé l’adversaire prendre le dessus et revenir dans la partie. En seconde période, on n’a pas été créatifs du tout. J’ai noté une absence cruelle de mouvements, aucune occasion de but. Les joueurs ont essayé de faire la différence individuellement. Je n’ai pas senti de révolte. C’est compliqué mais on va s’accrocher. Ajaccio a eu l’état d’esprit qu’il fallait. Il faut arrêter de rêver, on est à notre place.