L'artiste lausannois revient avec un second album dont l’audace et la maturité font oublier les 5 ans qui le sépare de son premier album. Voix de crooner posée sur une électro ambient-jazzy, telles sont les principales composantes de l’une des excellentes surprise du dernier trimestre 2011.
De primes abords on serait tenté de garder CLOCKS’N'CLOUDS pour les soirées au coin du feu, mais cet album à bien plus à offrir qu'une simple ambiance tellement cliché qu'elle en devient inappropriée. L’intense évolutivité de "Fur In The Wound" qu’un Tom Yorke ne renierait pas est d’ailleurs là pour nous le prouver. Si l’album contient quelques touches plus classiques avec "Paris In A Bottle" et "One Last Wave" ou, comme on dit par chez nous, un tantinet plus longuet sur "Long Live In", il n’en demeure pas moins qu’intégré aux compositions plus psychopathe comme "…And The Winner Is A Winner Is A Winner" ou "Be Kind don't Rewind" cela passe comme une lettre à la poste.
Il apparait dès lors comme une évidence: si Fauve décide un jour de sortir un petit peu plus les griffes, Andrew Bird et son "Not a Robot, But a Ghost" se feront dévorer tout cru. Finalement on aura beau écrire tout et rien sur cet album ; après son écoute la véracité des faits saute aux yeux et la seule chose à retenir est que CLOCKS’N'CLOUDS est un putain de bon disque!