"J. Edgar", c'est un peu l'amour en fuite. Logiquement, l'histoire se termine avec Nixon dont on sait qu'il avait ses propres plombiers. Pour le Dillinger de "Public Enemies", le principal adversaire, c'est cette même mafia qui une fois enrichie par la prohibition, reconvertie dans le jeu et les maisons de passe, se débarrasse du braqueur de banque dangereux parce qu'il attire une trop grand publicité. Dillinger est populaire. Il ridiculise la police. Dans le film de Michael Mann, ce n'est pas Melvin Purgis qui l'abat mais un vieux Marshall du Sud, l'un de ces durs à cuire que le FBI de Chicago fait venir pour traquer Dillinger. Le FBI se servait très bien des écoutes téléphoniques dans les années 30. Personne n'enlèvera ça à J. Edgar.
Donc, pour résumer, je déconseille Marine Le Pen et Viktor Orbán.
Je recommande "J. Edgar" et "Public Enemies".
Et pour les schizophrènes, les partisans des théories béhavioristes et les curieux, Talke Shelter. ,
images : publicité pour un aspirateur Hoover, 1925 ; le beau Clyde Tolson en compagnie de J. Edgar sur Viral History