Les premiers effets des hausses de 2012 commencent à se faire sentir durement pour les consommateurs et notamment pour les plus modestes dont les revenus, eux, n’augmentent pas. Car rarement, un début d’année aura connu un tel cortège de hausses.
Hausse de la TVA de 5,5% à 7% pour bien des produits ; taxe sur les sodas ; augmentation des mutuelles suite au doublement de la taxation qui les frappe ; baisse des indemnités maladie ; instauration d’un jour de carence pour les salariés malades de la fonction publique ; hausse du gaz de 4,4%, etc.… Je préfère arrêter là mon énumération à la Prévert.
Si la crise justifie bien des mesures d’austérité, il reste difficile de comprendre que ce soit d’abord les plus modestes ou les classes moyennes qui sont mis à contribution.
Car si une contribution des hauts revenus a bien été créée, cela est loin de compenser le cadeau fiscal offert dès le début du quinquennat aux plus riches. C’est cela qu’il faut d’abord revoir avant de frapper aveuglement tous les Français…