Toute cette dynamique de promesse, elle se fait selon des capacités réelles et des conditions favorables d'exécution.
Seulement, si globalement on promet peu, on ne prend pas assez de risque.
Par ailleurs, compter sur une image commerciale forte et une sympathie des journalistes ne suffisent pas. La promesse ferme et spécifique des employeurs, illustrée par des actes visibles et cohérents, constitue une base indispensable à co-définir avec les salariés au départ.
On en revient à notre métaphore du cheval à bascule, où la sur-promesse peut aussi être vécue, causer des dégâts et entamer les niveaux de confiance.
La promesse des employeurs, faite aux salariés actuels comme aux candidats potentiels, est constituée de plusieurs points d'appréciation : formation, salaires, avantages non financiers et en nature, culture d'entreprise, communication interne, etc... A l'intérieur de ces points, résident des arguments renforçant le "Pourquoi" et les raisons nettes de rejoindre une entreprise.
Vouloir être excellent sur chacun des éléments cités plus hauts, est une perte de temps car au final, on est moyen sur chaque élément de la promesse employeur.
Soit, au lieu de faire des promesses employeur sur 4 ou 5 arguments (ou plus encore), pourquoi ne pas réduire ceci à 1 ou 2 "arguments nets"; et ce, même si les capacités internes et les conditions d'exécution permettent de communiquer sur plus d'arguments.
Nous parlons ici de surplus gagnant. Ce dernier serait à découvrir par les salariés eux-mêmes et sous forme de dépassement des attentes : "J'ai choisi la société ABC plutôt que la société XYZ. En plus, de [Argument n°1] et de [Argument n°2], elle [Argument n°3]...").
Ainsi, dans le "Promettez peu" l'accent n'est pas mis sur le niveau d'audace global de la promesse employeur, mais plutôt sur le nombre d'arguments communiqué. On va laisser découvrir le reste de l'histoire aux salariés par eux-mêmes, s'appuyer sur le "Talk less, Say/Do More" et faciliter les échanges entre salariés et candidats.
(crédit photo)