Passèrent également les quelques facéties de teenagers boutonneux toutes fraîches que nous partageâmes avec Mélanie et j’avoue qu’avec ces dernières, je fus gêné de
devoir les partager avec les âmes restées là, autour de moi, attendant dans une totale bienveillance que je parte pour me saluer chaleureusement. J’avais seize ans…mais on n’est pas sérieux quand
on à seize ans…
Au fur et à mesure de mon éloignement résonnèrent toujours et encore de nombreux " aux revoirs "
« Bon retour ! Bonne mission ! sourièrent-il. Trois ans, ça passe vite, Evan ! Puis d’autres esprits « plus drôles » ; ‘N’abuses pas des chips barbecue Evan ! ça t’a coûté cher
la dernière fois !
Mais le plus étrange est que : dans ce casting céleste, cette amicale de la pétanque d’un bled de province française régnait une ambiance d’amour mais également d’un - ce n’est qu’un au
revoir mes frères à capella- j'étais troublé de visions, de réminiscences, d’impressions de connivences entre esprits payés par le créateur pour que mon retour sur terre soit doux et
chaleureux.
Envahi d’amour je saluai Stéphane et fis de grands signes à mon tour à tous ces gens apparemment heureux de me voir m’en aller. Oui, je m’en vais… je pars, pensé-je doucement.