genre: horreur
année: 2011
durée: 1h25
l'histoire: En Louisiane, un requin vient semer la terreur. Pas question d'annuler la fête en cette manifestation qui a un gros impact sur l'économie de la région. Rachel McDaniel, le shérif Watson et Charlie vont devoir déployer toutes leurs capacités pour stopper le monstre.
La critique d'Alice In Oliver:
Visiblement, le réalisateur, Griff Furst s'affirme comme le nouveau spécialiste du genre agression animale. Après le très mauvais Lake Placid 3, Griff Furst revient avec Killer Shark, connu également sous le nom de Swamp Shark.
Visiblement, le film semble profiter de la sortie de Shark 3D pour faire sa petite réputation sur la Toile.
Ce n'est pas nouveau: le genre requin et crocodile est de retour depuis quelques années. Faut-il s'en réjouir ? Réponse: non !
Certes, The Reef, nouveau tenancier d'un genre qui peine à se renouveler, a créé une petite sensation. Ensuite, les productions Roger Corman (Dinoshark ou encore Mega Shark Vs Gatoroid) semblent également connaître un petit succès sur les chaînes du câble.
Malheureusement, à l'exception de The Reef, pas grand chose à retenir, si ce n'est de nouveaux nanars destinés à séduire un public peu exigeant en la matière.
Et Killer Shark n'échappe pas à la règle. Cette fois-ci, le requin de service sévit dans les eaux douces d'une petite communauté.
Un shérif, une femme et un autre type qui ne sert strictement rien, vont devoir affronter la créature.
En dehors de cela, pas grand chose à signaler si ce n'est que le requin dévore les crocodiles du coin et a un appétit démesuré.
A noter aussi qu'il peut effectuer quelques sauts impressionnants pour attraper ses victimes. L'histoire est particulièrement basique, voire totalement inexistante. Même chose pour les acteurs, pas foncièrement mauvais, mais qui cabotinent à merveille.
En vérité, le gros problème vient du requin lui-même. Premièrement, le monstre tardera à montrer le bout de son museau.
Il faudra donc prendre son mal en patience pour voir une première attaque. Ensuite, les effets spéciaux et visuels sont vraiment médiocres.
Le requin est évidemment réalisé en images de synthèse datant de la Préhistoire. On nage davantage du côté de Peur Bleue que des Dents de la Mer.
Toutefois, la fin, franchement grotesque, vaut à elle toute seule la vision de ce gros nanar.
Note: 03/20
Note nanardeuse: 14/20