Puisque de toutes façons nous sommes gouvernés depuis 30 ans par des incapables, des escrocs qui ne pensent qu'à s'enrichir et qui se moquent éperdument de notre avis (voir par exemple le référendum de 2004 sur la constitution européenne) et, qu'au final, il nous faudra bien payer pour leurs erreurs (et le prochain ne sera pas mieux), j'ai ouvert ce soir, pour fêter dignement la perte du AAA,
un Crozes Hermitage 2005 (cuvée de base) du domaine Alain Graillot : robe violine très sombre, profonde et intense. Un nez magnifiquement ouvert, très complexe, entre des notes de fruits murs (cassis, fraise mais aussi poire), des touches florales intenses (violette) et une sensation de fraîcheur (ronce) et d'épices douces et de poivre. La bouche est à l'avenant, fruité explosif et juteux, équilibre entre une légère sucrosité et une belle acidité, le tout structuré par des tannins imposants mais gras, presque cacaotés et lactés, avec un fond de poivre. C'est pur. L'ensemble de bonne corpulence se termine par une finale très fraîche, vibrante, saline, tendue et ronde à la fois, révélant une très belle acidité gourmande. Magnifique vin aujourd'hui à point.
Bruno