Fringe // Saison 4. Episode 8. Back to Where You've Never Been.
Depuis près de deux mois la série n'avait pas sévi sur les écrans américains et l'impatience s'est alors faite ressentir. Et ce nouvel épisode devait être le final de la mi saison mais il n'avait
pas été programmé car FOX avait du retour dans sa programmation suite à l'ajout d'un match de baseball. En gros, on s'est fait avoir d'un épisode, celui ci, et il était donc enfin diffusé. Aucune
déception possible quand on regarde le succès l'an dernier d'Entrada. Excellent épisode du début à la fin. Alors "Back to Where You've Never Been" se devait d'être à la hauteur et pour être à la
hauteur il l'est. Car pour un bon épisode, Fringe a su réellement donné un intérêt tout particulier à ses diverses pan d'intrigue aussi bien dans notre monde que dans l'autre. Je ne suis pas
d'accord avec tout ce qui est fait, mais ce sont bel et bien les choses les plus rationnelles qu'il y avait à faire. Clairement. L'épisode précédent n'avait pas l'étoffe d'un mid-season final,
uniquement d'un épisode classique avec un petit cliffangher, léger. Là celui ci c'est du grand spectacle avec un grand renfort de moyens (beaucoup d'extérieurs, de scènes d'action assez remuées,
des effets spéciaux en veux-tu en voilà et surtout pas mauvais (preuve réelle que la série peut vivre avec un budget limité).
L'introduction de l'épisode se déroule dans un rêve de Peter où il imagine ce que sa vie serait si Olivia et Walter le reconnaissait et que tout était comme avant. Bon, il y a une certaine
exagération dans ce qui est fait mais ce n'est qu'un rêve et c'est fait pour. Peter prend conscience qu'il doit retourner dans son espace temps. J'ai trouvé cette introduction osée car pas
forcément quelque chose de nécessaire. On aurait très bien pu débuter l'épisode sur la suite. C'est donc un petit bonus pour nous mettre dans le bain. Cette semaine c'est mythologie et pas
uniquement un cas de la semaine en stand-alone. Peter veut retourner dans le monde alternatif afin de demander à Walternate de l'aider à reconstruire la machine pour qu'il ne sois plus ignoré par
les autres de leurs souvenirs. La première partie de l'épisode c'est donc le retour de Peter dans l'autre monde, il sera accompagné de l'agent Lee et la traverser se refaire dans un auditorium
(et ici l'Orpheum, ring a bell ?). L'idée de faire un duo Lee / Peter était excellente car on s'y attend pas, et donc c'est original. Les scènes entre les deux personnages sont très bonnes.
Le dernier quart de l'épisode permet à Walternate de se révélé. La série fait tombé le visage morne du personnage pour le rendre gentil. Car oui, au fond ce n'est qu'un Walter mais pas fou.
Clairement, cet épisode était là pour humaniser Watler, je ne regrette pas que cela ai été fait même si j'aimais bien mon Walternate méchant et son regard froid. Le masque tombe et c'est
dangereux pour la suite à mon avis (a moins que si saison 5 il y a, elle se concentrera sur un autre monde alternatif… aucune idée). Bref, voilà donc un très bon retour pour Fringe avec tout ce
que j'aime dans la série. Elle m'avait terriblement manquée et je n'ai qu'une hâte : voir le prochain épisode. Le retour de David Robert Jones a à mon avis pas mal de choses à dire, et puis le
fait que l'Observer fasse état du fait qu'Olivia doit mourir dans tous les futurs qu'il a pu voir. Voilà ce que c'es aussi Fringe : nous surprendre. J'aime.
Note : 9/10. En bref, retour en grande forme pour ma série préférée. Que demander de plus.